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 SERYË + can we really be friends ?

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Neelann Devlin
Neelann Devlin


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MessageSujet: SERYË + can we really be friends ?   SERYË + can we really be friends ? EmptySam 16 Mai - 1:22


Seryë & Neelann
    can we really be friends

Elle ne comprenait toujours pas pourquoi elle avait acceptée. C'était une idée stupide. Elle s'en rendait compte maintenant, alors qu'elle stressait à l'idée de rencontrer la fiancée de l'homme qu'elle aimait. Rien que la fin de cette phrase montrait que c'était une erreur. Elle s'était même réveillée complètement nauséeuse, sûrement à cause de la nervosité. Même si cela l'étonnait énormément. Elle n'avait jamais cédé ainsi à la nervosité. Cela lui semblait même ridicule d'en être arrivé à ce point. Mais quand elle avait quitté l'auberge où elle dormait, elle n'avait même pas pu avalé quelque chose. Et elle s'était directement rendue dans la maison abandonné. Elle était devenue le lieu de rendez-vous de Neelann et Er'ril. La voleuse commençait même à se dire qu'elle ferait mieux de s'installer à l'intérieur. L'auberge ne pouvait être qu'une situation provisoire. Une fille seule finissait par titiller la curiosité des gens. Et des pervers. Elle n'avait pas vraiment envie de devoir castrée un ivrogne qui se serait glissée dans la chambre en pleine nuit. Elle avait même fini par laisser ses affaires ici. Après avoir retrouver Er'ril, elle avait récupéré son arc et son carquois, qu'elle avait caché dans la forêt en entrant en ville. Une fille armée attirait trop l'attention, elle avait donc préféré tout caché, et se balader en ville avec plus de légèreté. C'était aussi plus facile pour chiper quelques bourses bien garni. Mais maintenant qu'elle s’apprêtait à recevoir une riche héritière, elle se demandait si laisser son arme en évidence était vraiment une bonne idée. Tout comme de rester vêtue de la sorte. Elle avait des tenues qui feraient bien plus l'affaire. Mais d'un autre côté, pourquoi se prendre la tête pour ça ? Ce n'était pas non plus comme si elle avait besoin de faire une bonne impression à cet Seryë. Elle voulait juste en savoir plus sur ce côté là de la vie d'Er'ril. Ce côté fait de convenances où tout n'est qu'apparence et pouvoir. Un monde bien différent du sien. Elle avait finalement décidé d'arrêter de chercher à coller à une image qui ne lui ressemblait pas. Si Er'ril l'aimait c'était en sachant très bien qu'elle était loin d'être une de ses filles de bonnes familles qui font des phrases alambiqués, voir même incompréhensible pour des oreilles non expertes. Sûrement une des raisons qui faisait que Neelann avait toujours évitée ce genre de fille. Et puis, ce n'était pas elle les plus intéressantes à voler. Malheureusement, dans ce genre se société c'était les hommes qui tenaient les bourses. Et les femmes qu'elle avait détrousser, c'était surtout sur les chemins, quand son arc était son meilleur allié. Pas besoin de leur adresser la parole. Et voilà qu'elle s’apprêtait à tenter d'en connaître une. Il fallait croire que tout finissait par arriver.

Elle ne savait plus quoi faire alors qu'elle attendait dans la maison abandonnée. Elle ne se sentait toujours pas capable de manger. Elle n'avait plus eut qu'à attendre. Elle avait réussi à trouver de quoi allumer un feu dans l'âtre la pièce principale de la maison. Mais cet endroit était totalement dépourvu de meuble. Neelann n'avait pu mettre que sur un tabouret de bois usé. Et encore, il avait passé un temps fou dans la cour arrière. Elle avait finalement préféré attendre Er'ril et Seryë en s'installant au sol, utilisant sa cape comme une couverture. Au moins, le feu parvenait à la réchauffer. Il se passa quelques minutes avant qu'elle n'entende la porte d'entrée s'ouvrir. Mais lorsque Neelann tourna la tête, souriant d'avance en imaginant voir Er'ril, elle eut la déception de voir qu'il n'était pas là. Il n'y avait qu'une rousse, qui paraissait complètement déboussolée par l'endroit. La voleuse aurait pu mettre sa main au feu qu'il s'agissait sans doute de la fiancée, même si elle était seule. « Bonjour. » Se décida-t-elle finalement à dire en se levant. Elle était sure qu'il y avait sûrement des formules d'usage pour saluer la jeune fille, mais Neelann ne les connaissant pas, et ne voulant pas les connaître, se décida pour une salutation qui lui ressemblait bien davantage.
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MessageSujet: Re: SERYË + can we really be friends ?   SERYË + can we really be friends ? EmptySam 16 Mai - 21:47


Seryë & Neelann
    La fiancée et...la gourgandine

Les fiançailles avançaient d'une manière qui me convenait bien mieux que ce qu'il n'aurait fallut. Ou plutôt que je ne l'aurai pensé. Jeune fille de bonne famille promise à un homme dès l'enfance, je me voyais déjà mariée de force à un homme que je n'aurai rencontré que le jour de mon mariage, prisonnière de la bienséance, d'une demeure, d'une famille. Je devrais porter ses enfants et lui offrir un héritage bien que je ne veuille que fuir. J'avais eu par l'amour que me portais mon père, la chance de rencontrer cet homme avant que nos épousailles ne viennent pour mon anniversaire qu'il coupla à nos fiançailles officielles.  C'était une grande chance qu'il m'offrait là et cette chance s’agrandit bien plus encore alors que rencontrant l'homme qui devait partager ma vie, je compris qu'il n'avait pas plus envie que moi de ces fiançailles, de ce mariage. Je lui avait dit par des mots détournés, cachés sous le voile de la douceur et de la politesse, mais il avait parfaitement compris que je n'attendait de lui qu'une seule et unique chose, l'annulation de nos fiançailles, mon sauvetage, car je savais pertinemment qu'il me marierait à un autre noble si ces fiançailles sombraient dans l'oubli.

L'idée étant posée de rompre nos fiançailles et vivre nos vies comme nous le souhaitions, la vérité éclata. Non qu'il ai jamais réellement était pour ce mariage, mais il semblait s'en etre fait une raison jusqu'à rencontrer une femme de base extraction qui lui avait volé son cœur. Je trouvais pour ma part cela d'une indécence sans nom, un noble et une roturière, voici bien une chose qui ne devait se faire sous aucun sens, car ce serait altérer notre sang que de ceder aux pudibonderies du peuple et malgré cela, dans ses mots et dans ses regards, je senti que sous l'apparence charbonneuse qu'elle pouvait avoir, se cachait un diamant digne des plus grandes princesses de ce monde. Ce fut en ce sens, que j'ai accepté de l'accompagner à un rendez vous pour la rencontrer, faire sa connaissance et leur donner ma bénédiction. Certes ils n'en avaient nullement besoin, mais je voulais leur montrer que j'étais pour cet amour malgré leur clivage culturel. Le jour venant ainsi à arriver, je me préparais avec un grand soin, brossant longuement mes cheveux , les bouclant légèrement sur les extrémités, passant une robe d'un vert printanier assorti de sa tiare de diamant et d'argent et d'une ceinture d'argent représentant des feuilles de vignes. Un accoutrement assez simple en soit, juste le stricte nécessaire pour être présentable à une roturière.

Er'ril passa me chercher, pretextant une promenade de courtoisie afin de faire connaissance avec sa promise et nous nous sommes arranger pour perdre assez rapidement ma suivante et ainsi pouvoir vaquer à nos réelles occupations. Quittant le domaine cachée sous une cape couleur d’émeraude, je suivait mon guide, marchant à petit, m'extasiant sur la beauté de la nature et le coté si pittoresque des petites maisons que nous croisions. J'étais telle une enfant en promenade sauf que voilà, c'était là la vie de ceux qui n'avaient pas la chance d'être moi et mon coté touriste n'était pas forcément des plus approprié. Ce fut à ce moment là que ça se gâta un peu. Quand quelques traînes misères vinrent à notre rencontre, me forçant le pas de recul tant leur vue et leur odeur m'incommodais. Ils étaient messagers du seigneur Kempe qui sommais son fils de le rejoindre pour soigner de toute urgence un noble seigneur grièvement blessé. La panique s'empara quelque peu de moi alors qu'il m'indiquait la route pour rejoindre le lieu de rendez vous qui ne se trouvez qu'a une ou deux rues de là et pour vous dire que j'ai eu peur, j'en ai lacher un gaz tant ma crainte de me faire ainsi attaquer dans la rue seule m'effrayait. Marchant ainsi d'un pas serrer mes rapides, je rejoins la demeure ci décrite et me trouvais des plus horrifié. Elle tombée en charpi, les poignées de portes étaient pleines de saleté et d'horreurs et je du utiliser des gants pour toucher tout ce qui me permettait d'avancer en ces décombres. Je devrais brûler ces gants d'ailleurs, trop de saletés dessus, j'en tomberai malade ! Mais après une ou deux portes passaient, je rejoins une pièce ou se tenait une jeune femme m'observant comme si elle n'avait jamais vu de jeune fille de sa vie, avec cet air de curiosité qu'on les moutons des pâturages voisins quand ils voient un carrosse passer.
Faisant un ou deux pas dans la pièce, je cherchais un lieu ou m'asseoir qui soit digne de mon rang mais ne trouvais qu'un vieux tabouret qui si je m'asseyez dessus me ferais chuter au sol et salir ma tenue.

«Andaran Atishan, je suis Seryë. Le seigneur...Er'ril, a était appelé pour ses affaires et...m'a demandé de vous rejoindre malgré tout. Vous êtes bien Neelan ? Je ne me suis pas trompé de maison en ruine ? »
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Neelann Devlin
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MessageSujet: Re: SERYË + can we really be friends ?   SERYË + can we really be friends ? EmptyMer 27 Mai - 17:16


Seryë & Neelann
    can we really be friends

Quand elle apparut devant elle, Neelann eut presque envie de croire à une blague. Elle en avait croisé des filles de bonnes familles dans sa carrière de voleuse. Mais aucune comme Seryë. Ou peut-être qu'elle ne s'en était pas rendue compte. Après tout, elle n'avait jamais pensé à chercher à avoir une véritable conversation avec l'une d'elle. Et là qu'elle voyait la fiancé de l'homme qu'elle aimait, elle se rendait compte qu'elle n'en avait toujours pas envie. De quoi pourrait-elle bien parler avec cette femme ? Non, même pas une femme, c'était encore une enfant, une jeune fille. Et elles n'avaient absolument rien en commun. La jeune rousse semblait carrément dégoûtée par l'endroit, comme si elle craignait que tout ne s’effondre sur sa tête, quand Neelann aimait cet endroit et le trouvait sans doute même trop grand. Et sa tenue... Se rendait-elle compte qu'elle n'avait vraiment pas les vêtements appropriés ? Qu'elle n'allait pas du tout se fondre dans le décor de cette manière. Au contraire, on voyait directement qu'elle n'était pas à l'aise et surtout, riche. Elle était typiquement le genre de fille qu'elle ne se générait pas à voler en temps normal. Et d'ailleurs, elle eut bien du mal à repousser ses instinct habituels. Cette fille criait au vol avec ses bijoux bien mis en évidence. Le peu de choses que Neelann pouvait avoir de valeur, elle le cachait précieusement. Ainsi, le collier qu'Er'ril lui avait offert était bien dissimulé sous sa chemise, en sécurité. D'ailleurs, où était-il ? Il aurait du venir avec la jeune fille. Qui avait besoin d'une escorte, vraisemblablement. Si ce n'était pour sa sécurité, au moins pour sa santé mental. « Andaran Atishan, je suis Seryë. Le seigneur...Er'ril, a était appelé pour ses affaires et...m'a demandé de vous rejoindre malgré tout. Vous êtes bien Neelan ? Je ne me suis pas trompé de maison en ruine ? » Au moins, elle savait où était Er'ril, mais elle aurait sans doute préféré qu'il repousse cette entrevue plutôt que de se retrouver seule avec elle. Elle ne savait pas du tout quoi lui dire. Rien que sa façon de saluer était condescendante et hautaine. Pourtant elle ne semblait pas vraiment méchante. Juste qu'elle avait été élevée à se considérer mieux que les autres. Et surtout mieux que Nee, une pauvre orpheline qui gagnait sa vie en volant les autres. « Je suis bien Neelann. Pas d’erreur sur la ruine. » Le sarcasme ne pouvait que transparaître dans cette dernière phrase. Mais comment Seryë pourrait s'en rendre compte puisque elle, elle voyait réellement cette maison ainsi. D'ailleurs, la jeune femme avait vraiment envie de la faire tourner en bourrique. Ne serait-ce qu'un peu. Neelann leva alors la main en direction du tabouret. « Asseyez-vous, je vous en prie. » Elle même se laissa de nouveau tomber au sol, assise sur sa cape de voyage. « A moins que vous préfériez vous installer au sol avec moi. » Elle lui laissait le choix, mais quelque chose lui disait que la jeune fille n'allait aimé aucun des deux choix qui s'offraient à elle. « Le chemin n'a pas été trop dure toute seule ? Habillée ainsi vous devez attirer les regards. Et les voleurs... » Oui, la voleuse devait bien l'avouer, elle s'amusait au final. Et elle ne se sentait plus du tout en danger face à cette fiancée. Il était évident qu'Er'ril ne pourrait jamais aimer une femme pareille. Surtout s'il l'aimait elle, elles étaient si différentes toutes les deux.
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MessageSujet: Re: SERYË + can we really be friends ?   SERYË + can we really be friends ? EmptyVen 5 Juin - 18:34


Seryë & Neelann
    La fiancée et...la gourgandine

Ce lieu n'était clairement pas un lieu pour une jeune fille de mon rang et je m'en rendez compte, chaque pore de ma peau s'en rendez compte et me crier de partir de cet endroit infâme avant de chopper la gale, la peste, un rhume !Pourtant, les convenances m'imposait de rester en ce lieu ne serait ce que quelques instants. Pour Er'ril, je lui avait promis de faire connaissance de sa fiancée non officiel, de leur donner ma bénédiction, ce dont ils ne devaient certainement pas avoir besoin et pourtant, je trouvais cela important de leur exprimer le fait que je trouvais cela bien de bouger les convenances pour suivre une chose que tous désirent en ce monde, l'amour. Je rêvais moi même dans ma chambre d'histoire d'amour magnifique d'un jeune homme aux yeux aussi bleu que le ciel et l'océan, venant m'enlever à ma vie, à mes obligations, faisant battre mon cœur comme jamais il ne l'avais fait dans sa vie, me volant mon premier baiser qui laisserait voleter en sein les papillons de l'amour, m'exposant au paradis des jeunes filles en fleur.

Bon je me savais fleur bleu, je savais que les livres de contes n'étaient pas bon pour une jeune fille tel que moi, la faisant rêver un monde qu'elle ne pourrait sûrement jamais atteindre et pourtant, ma rébellion était dans la recherche de ces livres, dans ces aventures que je vivais au détour des pages, devenant princesse, pirate et finalement bergère. J'aimais beaucoup ces histoires de bergères trouvant un prince et s'élevant à la noblesse par leur vertu et leur amour. En cette instant, dans cette maison décrépite, je pourrais presque croire être une femme du petit peuple, je dit bien presque, car tout en ce lieu me repoussais, la saleté, les débris, le peu de meuble, la rusticité même des lieux était un affront à mon regard, mon ouïe, mon odorat. Qu'est ce qui avait bien pu plaire à Er'ril dans cette vie de misère. Je pouvais à peine le comprendre et pourtant, je l'acceptais. Me présentant avec douceur et grâce à la demoiselle face à moi, je faisais preuve de toute la politesse que je pouvais, cherchant malgré cela à ne pas la prendre de haut ou être méchante, car je ne voulais en aucun cas paraître irrespectueuse.
Néanmoins, son invitation à m'asseoir, me fit un sourire figé. Je ne voulais pas m’asseoir en ce lieu, me salir, risquer de tomber et pourtant...cela aurait été plus qu'impoli de dire et en ce sens, je prenais fortement sur moi pour m'asseoir, epoustant comme je le pouvais le tabouret avant de m'y asseoir avec douceur et grâce, les jambes délicatement pliés sous ma longue robe, les mains jointes sur les genoux, souriant à cette femme que je ne connaissais pas et que je devais pourtant apprendre à apprécier ne serait ce qu'un minimum.

« Le chemin fut fort agréable, du moins jusqu'à ce qu'Er'ril me laisse. Je ne peux vous dire ô combien je fus inquiète de me faire délestée de mes biens par quelques pillards ou violentée par un rustre. Pourtant, je me suis apprété avec la tenue la moins voyante que je pouvais avoir, tentant de me fondre au petit peuple mais, je craint ne savoir rien des vêtements que vous portez... »

Me rendant compte que ce que je venais de dire pouvait erre mal interprété, je rougis, me confondant déjà en excuse.

« Veuillez me pardonner si je vous semble peu avenante, je ne suis jamais sorti de la résidence de père sans chaperon, ni venu en ce genre d'endroit, je ne sais donc trop comment me comporter ou parler. »

Au moins c'était dit, et même si elle ne pouvais me pardonner en l'instant, elle pourrait se montrer compréhensive, tandis que je ferais les éfforts que je pourrais pour me montrer des plus agréables envers sa personne.

« Er'ril, m'a ainsi dont expliquer vous aimer et vouloir rompre nos fiançailles, ce que j'approuve totalement, l'amour est chose si précieuse, mais il ne m'a pas vraiment parler de vous ou de votre rencontre et j'avoue être jeune fille avide de belle histoire d'amour, me feriez vous l'honneur de me conter celle ci ? »
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Neelann Devlin
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MessageSujet: Re: SERYË + can we really be friends ?   SERYË + can we really be friends ? EmptyMar 23 Juin - 1:11


Seryë & Neelann
    can we really be friends

Cette rencontre avait tout de surréaliste. Serye semblait tellement mal-à-l'aise dans cette pensée. Et encore, le terme n'était pas encore assez fort. Dégoûtée serait plus parlant. Cela se voyait sur son visage que là où Neelann voyait une vieille maison, la noble voyait elle une ruine. La voleuse n'avait alors plus qu'une envie, s'amuser de la situation. Elle n'avait que rarement l'occasion de tomber sur des personnes comme elle. Et quand c'était le cas, elle ne pouvait pas s'empêcher de les tourner en bourrique. Pourtant, Neelann ne devait pas oublier que la jeune fille face à elle était sensé être une amie. Mais elle était si drôle, coincée dans les convenances. La brune savait qu'en lui proposant le tabouret, elle n'allait pas pouvoir refuser. Et elle retient alors un sourire en la regardant épousseter le tabouret, comme si l'objet allait lui sauter à la gorge d'un instant à l'autre. « Le chemin fut fort agréable, du moins jusqu'à ce qu'Er'ril me laisse. Je ne peux vous dire ô combien je fus inquiète de me faire délestée de mes biens par quelques pillards ou violentée par un rustre. Pourtant, je me suis apprété avec la tenue la moins voyante que je pouvais avoir, tentant de me fondre au petit peuple mais, je craint ne savoir rien des vêtements que vous portez... » La tenue la moins voyante ? Elles n'étaient vraiment pas du même monde toutes les deux. Et Neelann se retint de lui rire au nez alors qu'elle venait tout simplement de l'insulter. Le petit peuple, rien que ça. Si elle savait ce que faisait réellement Neelann dans la vie. Oui, il fallait l'avouer, la scène aurait sans doute quelque chose de comique. « Veuillez me pardonner si je vous semble peu avenante, je ne suis jamais sorti de la résidence de père sans chaperon, ni venu en ce genre d'endroit, je ne sais donc trop comment me comporter ou parler. » Bon, Neelann pouvait lui pardonner. Elle avait en réalité l'impression d'être face à une enfant qui découvrait la vie. Serye semblait avoir toujours vécue dans une cage dorée sans rien savoir du monde extérieur. La voleuse opta donc pour la tolérance et lui fit un sourire. « Vous savez, nous autres, gens du petit peuple, on se contente de parler comme on en a envie. Sans avoir à se prendre la tête avec des formulations ou de grandes phrases alambiqués. Tentez un jour, je vous assure que ça fait du bien. » En tout cas, Neelann en aurait mal à la tête si elle devait parler de cette manière sans arrêt. Tellement fatigant comme façon de faire. Elle était sure que c'était se compliqué la vie pour rien. Et elle avait bien envie que la jeune fille abandonne ça face à elle. Et puis elle pouvait même lui donner un autre conseil. « Et si je peux me permettre un autre conseil, la prochaine fois, ne portez pas de bijou. Ni aucune tenue que vous ne pouvez pas mettre toute seule. Vous parviendrez bien mieux à vous fondre dans le d'accord, je peux vous le promettre. » Encore fallait-il qu'elle est l'occasion de sortir de nouveau ainsi un jour. Mais si c'était le cas, Neelann pouvait au moins l'aider à ne pas se faire bêtement agressé par l'un de ses pairs.


« Er'ril, m'a ainsi dont expliquer vous aimer et vouloir rompre nos fiançailles, ce que j'approuve totalement, l'amour est chose si précieuse, mais il ne m'a pas vraiment parler de vous ou de votre rencontre et j'avoue être jeune fille avide de belle histoire d'amour, me feriez vous l'honneur de me conter celle ci ? » Elle aurait préféré qu'il raconte lui cette histoire. Elle était sure qu'il en aurait fait une belle histoire touchante. Alors qu'elle, elle avait l'impression qu'elle allait rendre cette histoire pas du tout touchante. Surtout qu'elle allait surtout devoir lui dire qu'elle était une voleuse. Quoique, elle pourrait toujours passé sous silence la raison de sa présence à cette dites soirée. « Pourquoi pas ? » Murmure-t-elle avec un petit sourire en coin. « Nous nous sommes rencontré à une soirée donner pour le rétablissement d'une fille dont je me souviens même pas du nom. » Après tout, elle n'avait même pas su la raison de cette soirée en arrivant. « On a fini pas se croiser dans un coin alors qu'on cherchait tout deux à esquiver la soirée. Nous avons discuter pendant longtemps, sans même voir le temps défiler. » Elle eut un sourire en repensant à ce moment. « Nous nous sommes séparé sans même s'être donner nos noms et sans qu'aucun de nous de saches pourquoi l'autre était là. Puis nous nous sommes croisés au marché, peu de temps après. Nous nous sommes cette fois-ci échanger nos noms. Mais quelques semaines après, j'ai du quitter la ville pour rejoindre mon père. Et nous nous sommes croisé ici. La suite vous la connaissez je suppose. » C'était un résumé des plus rapide. Mais elle ne voyait pas trop quoi dire d'autres.
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