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 Crinière au vent, âme indomptable.

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Barral Warin
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MessageSujet: Crinière au vent, âme indomptable.   Crinière au vent, âme indomptable. EmptyMer 28 Aoû - 22:06

J'avance, je vole, je cours, pas à pas la liberté s'offre à moi, étendues de plaines n'appartenant à aucun roi, me battant chaque jour....
Crinière au vent, âme indomptable.




Le soleil commençait doucement à pointer le bout de son nez, éclairant les plaines et les vallées de ses rayons de feu. A l'ombre d'un vieux saule, un jeune homme dormait, emmitouflé dans sa cape et la tête posée contre son sac. Roulé en boule entre les racines du vieil arbre, il somnolait paisiblement, reprenant des forces après ses journées de marche intensives. Joueur, l'un des rayons vint caresser sa joue puis se posa sur sa paupière. Le jeune homme grommela et fronça les sourcils, mécontent d'être dérangé dans son sommeil. Son souffle qui était lent est régulier se fit plus rapide. Il inspira une grande goulée d'air et bailla ostentatoirement. Il ouvrit les paupières pour les refermer aussitôt, jurant. Il leva une main au niveau de son visage et ouvrit de nouveau les yeux, maintenant protégé de la lumière du soleil. Les rayons du soleil jouaient avec les branches, projetant des ombres un peu partout dans la minuscule clairière où il s'était abrité durant la nuit. Il se leva et se dépoussiérera, se débarrassant des petites feuilles et des minuscules animaux qui l'avait prit pour un tronc pendant qu'il dormait, puis il s'étira. Enfin, il chercha dans son sac de quoi se rassasier. Une pomme. Il la regarda sans grande envie puis croqua à pleine dent dedans. Lorsqu'on avait faim on ne pouvait pas faire le difficile, Il l'avait bien apprit à Ruderoc. Il leva la tête et se dirigea vers l'orée de la forêt. Le soleil était maintenant entièrement levé. Il était l'heure.

Le jeune homme prit une nouvelle bouchée de sa pomme, mit son sac sur l'épaule et sortit sa boussole, enfin, la magnifique boussole en or qu'il avait dérobé à un riche marchand. Direction, le sud et Ruderoc ! Il sourit, les yeux dans le vague, en pensant à la réaction qu'aurait sa famille en le voyant. Il amènerait en plus de sa personne, de l'argent et de la nourriture. Souriant, il se mit en route. Durant trois jours il marcha, encore et toujours, couchant le soir à la belle étoile. Enfin, le quatrième jour, il le vit enfin: son village, sa maison. Il inspira profondément, l'odeur de l'herbe venant lui chatouillant les narines, le vent gonflant ses cheveux et fouettant son visage. Un sourire s'étira sur ses lèvres. Enfin chez soi. Il avisa au loin la petite maison familiale d'où une colonne de fumée sortait de la cheminée. Allègrement, il descendit de la colline d'où il pouvait admirer son petit village. En y entrant, il fut accueilli par quelques anciens qui le reconnurent et le saluèrent. Des enfants lui tournèrent autour en riant et en courant puis repartirent en lui faisant signe. Enfin, il s'arrêta devant chez lui et ouvrit la porte. Sicéa, son chien, vint lui sauter dessus en jappant de joie et en aboyant. Sa sœur accourut et hurla en voyant son grand frère, lui sautant dans les bras. Il la fit tournoyait dans les airs quelques instants puis s'arrêta en voyant sa mère sur le porche de la maison, un torchon à la main, un sourire sur les lèvres. Il lâcha sa sœur et alla embrasser sa mère qui le fit entrer et appela son père qui arriva quelques minutes plus tard, radieux. Durant les jours qui suivirent, le jeune homme entreprit de raconter ses aventures, ses exploits, ses calvaires. Sa petite soeur était pendue à ses lèvres, sa mère tendue lorsqu'il parla de ces fois où il avait failli être attrapé, et son père pensif. Il resta là une bonne semaine, profitant de sa famille et les aidant.

 Puis vint le jour où il dû repartir. Besace en main, il interpella son père, lui parlant de ses fuites nocturnes et de ses courses poursuites. L'homme donna alors l'adresse d'un dresseur de chevaux se situant à deux jours de marches environ, vers le Sud, avant de serrer son fils dans ses bras. Légèrement gêné, le jeune garçon se dégagea avant de se mettre en route vers Rocwel. Sur la route, il rencontra d'autres habitants de Ruderoc qui lui indiquèrent la direction lorsqu'il s'égarait un peu. Après deux jours, il trouva enfin ledit village. Il se dirigea vers un vieillard assis sur le perron de sa maison et qui fumait la pipe. Après quelques minute à batailler parce que ce maudit vieillard était sourd comme un pot, le jeune homme pu enfin savoir précisément où habitait le dresseur de chevaux. Après avoir parcouru quelques rues, il s'arrêta devant un enclos où galopait un magnifique cheval noir. Après l'avoir observé pendant quelques minutes, il avisa une grange sur sa droite. D'un pas décidé, il s'y dirigea et y entra. L'air sentait le foin et les chevaux piétinaient dans leurs enclos, impatient de sortir.

Attendant le propriétaire, il décida de faire le tour et d'inspecter les enclos. Il voulait de la qualité. Le prix lui importait peu, il avait de quoi payer. Il s'accouda donc contre une barrière et flatta l'encolure d'une des bêtes, attendant...



 
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MessageSujet: Re: Crinière au vent, âme indomptable.   Crinière au vent, âme indomptable. EmptyVen 30 Aoû - 13:28

 
  
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Barral & Mirenia
Quand le soleil pointa ses premiers rayons à l’horizon, mes yeux s’ouvrirent d’eux même. Depuis mon enfance j’étais programmée pour me lever à la même heure. Pas de grasse matinée pour moi, les chevaux n’attendent pas. De plus la vie à Ruderoc ne me permettrait pas de pendre ne serait ce qu’un seul jour pour me reposer. Lorsque j’étais malade, c’était la panique… Enfin heureusement, depuis que j’avais  emménagé à Rocwel, je n’avais attrapé que des petits rhumes sans grande importance qui ne m’empêchait pas de faire mon boulot.
 
Après quelques étirements dans mon lit encore un peu chaud, je repoussais le drap qui me servait de couette et m’assis au bord du lit. J’avais encore la tête dans les vapes et les yeux brouillés par le sommeil. Je me secouais afin de me lever pour me mettre au travail. Une fois debout, je m’habillais, je me coiffais avec la brosse que ma mère m’avait donné (merci à elle) et sortis de la maison. Je plissais les yeux lorsque le soleil sortit enfon de sa cachette. Ce qui était bien avec ce boulot, c’était que chaque matin j’assistai à un magnifique lever de soleil. Seule. Je soupirais, la solitude commençait à me peser un peu. Bon aller du nerf !
 
Je sortis de mes penser et commençait à m’activer. J’allais chercher des sceaux que je remplis au puits dans la cour afin de donner à boire à mes braves bêtes. Je dus faire plusieurs aller-retour avant que mes dix pensionnaires est de quoi boire. J’entrepris ensuite de leur donner à manger en faisant attention aux proportions. Je devais leur donner assez pour qu’ils soient en bonne santé mais pas trop à cause du prix. La nourriture partait vite et ça valait chère. Donc autant ne pas gaspiller.  
 
Je venais de terminer lorsque j’entendis le petit Charles dans la grange. Je lui souris et lui donnais une brosse. Cela faisait maintenant 6 mois qu’il venait m’aider pour prendre soin des chevaux. N’étant encore qu’un jeune garçon de 14ans, je ne l’employais que pour quelque soin et lui laissait le temps de grandir un minimum en liberté. Mais il m’avait demandé de le former pour devenir palefrenier quand il serait plus grand. Je souris, je me souvins encore de sa petite tête blonde qui me regardait du haut de ses 1m45, déterminée à vouloir travailler. Il avait fallut faire de nombreux compromis afin qu’il ne s’occupe que des soins de deux, trois chevaux. Je lui avais expliqué calmement mes raisons et lui avait promis que quand il serait plus grand il deviendrait palefrenier ici. Le lendemain, je l’avais vu arriver, grand sourire et un petit déjeuner dans son panier, disant que c’était son grand père qui l’avait préparé pour me remercier de l’employé. Ce fut l’un de mes meilleurs déjeunés à Rocwel.  
 
-Salut Charles, aujourd’hui tu t’occupes de Primevère, Nawel, Firmament et Aube. Je m’occuperais des autres. Ensuite, je voudrais que tu me sortes la selle de voyage d’Horizon et la selle de travail de Ténébreux.
 
Il hocha la tête et se mit tout de suite au travail sans aucun commentaire.  C’était bizarre mais pas inhabituel. Je pris mon matériel et me dirigea vers le box d’Etoile, la petite dernière, une superbe jument à la robe pie. Je m’occupais d’elle ainsi que des cinq autres. Une fois fini, je vis Charles arriver avec une selle de voyage. Je lui pris des mains en le remerciant et me dirigeais vers le box d’Horizon. Je posais la selle sur une botte de paille à coté de la stalle puis je l’a sortit dans le couloir. Je l’harnachais et montais dessus. Je l’a mit au pas et me dirigeais vers mon palefrenier en formation.   
 
-Charles, je vais m’absenter une heure ou deux pour récupérer une commande que mon père à passé. Tu sortiras Ténébreux de son box et tu le mettras dans le Paddock devant. Sa selle sur les barrières je m’occuperais de lui une fois rentrée. Après tu seras libre jusqu’à ce soir mais je te demande quand même de rester pas trop loin le temps que je revienne pour surveiller.
 
Il hocha une nouvelle fois la tête et me dit de ne pas m’inquiéter. Je souris puis talonna Horizon jusqu’à mon ancien chez moi. Mon père m’y attendait avec la commande des brosses pour chevaux ainsi que de la pâte bizarre qui servait à décontracter les muscles en cas de petite foulure. J’en avais commandé pour brise qui c’était foulée le Perronet. Je remerciais mon père et lui demanda combien ça avait couté. Je grognais il voulait me les offrir. Je bataillais donc pour payer la moitié, après dix minutes de débat je gagnais enfin. Je ne voulais pas trop m’attarder donc je remerciais une nouvelle fois mon père et passais dire le bonjour à ma mère toujours dans son potager avant de repartir à Rocwel. Je lançais Horizon au galop une fois éloigné du village. La jument d’un alezan tirant sur le roux tenait son nom de l’horizon qui prenait feu au contact du soleil. J’aimais bien donner des noms comme ça qui étaient simples et rappelait quelque chose en eux. Soit leur robe, soit leur caractère. La seule exception était Nawel ma jument.
 
Une fois à Rocwel je ralentis à l’intérieur du village ou les enfants couraient joyeusement. Je vis le grand père de Charles sur le perron. Je le saluais. Il hocha la tête, j’allais repartir quand, après avoir pris une nouvelle bouffée dans sa pipe, il me dit qu’un jeune homme lui avait demandé où se trouvait mes écuries, il y a de cela quelques minutes. Je le remerciais de l’information et me dirigeais au petit trot jusqu’à ma maison. Je vis Charles courir vers moi, il me confirma qu’un homme était bien là et qu’il s’était cacher pour le surveiller. Il me dit aussi qu’il avait l’air intéressé par les chevaux mais qu’il ne semblait pas vouloir en voler. Je le remerciais une nouvelle fois et lui dit de retourner chez lui et de revenir seulement dans la soirée pour les soins habituels. Il s’éloigna alors.
 
Je descendis d’Horizon, le descellais, puis la menais jusqu’au pré. Une fois en liberté, je repris la selle pour la ranger. En entrant dans la grange je vis mon visiteur en train d’observer les chevaux encore dans leur stalle. Je l’interpelais.
 
-Bonjour ! Puis je vous aider ?
 
Je passais à coté de lui avec mon fardeau et le posais sur le bout de bois juste en dessous du prénom d’Horizon. Une fois fais je me frottais mes mains et me retourner vers l’homme. Je le détaillais de haut en bas. Il devait être un voyageur vu sa tenue. Je souris et lui tendis la main.
 
-Je m’appelle Mirenia Hirtel et je suis la propriétaire de l’élevage. Ravie de vous rencontrer en quoi puis je vous aider ? Vous voulez une acquisition ou bien je peux garder votre cheval quelques temps contre une rémunération.
 
J’avais longuement observé mon père quand il traitait avec un client potentiel. Il fallait se montrer courtois et mettre l’acheteur à l’aise. Je n’avais pas beaucoup de soucis avec ce point là. Enfin ça dépendait de la personne en question. Mais ce voyageur me paraissait pas horrible. J’attendis sa réaction.


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MessageSujet: Re: Crinière au vent, âme indomptable.   Crinière au vent, âme indomptable. EmptyLun 2 Sep - 13:32

J'avance, je vole, je cours, pas à pas la liberté s'offre à moi, étendues de plaines n'appartenant à aucun roi, me battant chaque jour....
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Attendant le propriétaire, il décida de faire le tour et d'inspecter les enclos. Il voulait de la qualité. Le prix lui importait peu, il avait de quoi payer. Il s'accouda donc contre une barrière et flatta l'encolure d'une des bêtes, attendant...


Environ un quart d'heure s'était écoulé depuis son arrivée, et le jeune homme commençait à trouver le temps long. Il lui tardait d'être de nouveau sur la route, de sentir le vent dans ses cheveux, la chaleur du soleil sur son visage et l'odeur de l'herbe fraîchement arrosée. Il y avait tant de chose à découvrir, il voulait aller jusqu'à la mer, voir cette étendue d'eau bleu. Il voulait de l'aventure, rencontrer des gens aux personnalités multiples... Il se sentit soudain épié, et tourna la tête. Deux grands yeux le regardaient d'un tas de foin. Cela le fit sourire. Sans doute un gosse. Si jamais ses deux yeux devenaient trop inquisiteurs ou faisaient un brusque mouvement, il n'avait qu'à sortir son épée et hop, plus de problèmes. Mais il ne ferait jamais de mal à un homme désarmé, et encore moins à un gamin. Son regard se tourna vers le dehors, le soleil était maintenant pleinement levé, et la chaleur commençait à s'amplifier doucement. Ses pensées se tournèrent de nouveau vers la mer. Là bas l'air devait être frais... Il était encore en train de rêvasser lorsqu'une voix se fit entendre:

- Bonjour ! Puis-je vous aider?

Il tourna la tête vers l'origine de la voix, une jeune femme passa devant lui, portant selle et brosses. Il haussa un sourcil. Une femme? Son père lui avait-il fait une farce? Il se redressa et se tourna vers la demoiselle, l'inspectant. Jeune brune d'environ... dix-huit, vingt ans, aux yeux bleus, aux lèvres fines et plutôt mince. Non. Elle ne lui disait rien, il ne devait jamais l'avoir rencontrée. Il soupira, ôtant le brin d'épi qu'il mâchonnait négligemment, et le jeta dans le tas de foin. Puis il serra la main que lui tendait la jeune femme après un court moment d'hésitation.

- Je m'appelle Mirenia Hirtel et je suis la propriétaire de l'élevage. Ravie de vous rencontrer, en quoi puis-je vous aider? Vous voulez une acquisition ou bien je peux garder votre cheval quelques temps contre une rémunération.

Garder son cheval? Avait-il une tête à avoir déjà un cheval? Et avait-elle vu un cheval autre que les siens en dehors de l'étable? Il soupira de nouveau, las. Voilà pourquoi il trouvait que les femmes était une perte de temps, elles ne faisaient jamais attention. Ou alors elles retenaient les choses futiles. Au choix.

- Barral. Je cherche à faire l'acquisition d'un bon cheval. Rapide. Musclé. Discret.

Il n'y avait rien d'autre à dire. Il n'aimait pas dévoiler son identité à des personnes qu'il n'allait côtoyer que quelques minutes ou quelques heures. Et il n'aimait pas non plus faire des phrases à rallonge. Il aimait être concis. Du moins avec les personnes qu'il ne connaissait pas. Il se détourna de la femme, une main sur le pommeau de son épée, juste au cas ou. Puis il se promena dans l'étable, jaugeant les chevaux du regard. La plupart semblait en bonne santé, même si certains lui paraissaient trop frêle ou trop petits. Son regard tomba alors sur une selle.

- Ah oui. Il me faudrait aussi selle, harnais, bride, enfin tout ce qui va avec. Et des sacs. S'il vous plaît.

Il se posta de nouveau contre une barrière, attendant la réaction de cette Mirenia. En réalité, il avait déjà vu deux ou trois chevaux qui pourrait lui convenir, mais cette jeune femme devait certainement s'y connaître mieux que lui, autrement dit elle n'aurait pas choisi d’exercer ce métier. Et il préférait voir ce qu'elle lui proposerait. Si cela ne lui convenait pas il pourrait toujours négocier. Ou allez voir ailleurs.



 
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MessageSujet: Re: Crinière au vent, âme indomptable.   Crinière au vent, âme indomptable. EmptyDim 8 Sep - 15:18


  
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Barral & Mirenia
 J’attendis sa réponse patiemment, les clients c’étaient comme les chevaux, il ne fallait jamais les préssés au risque qu’ils se cabrent et qu’ils partent aux triples galops sans rien écouté. Ma patience fut récompensée quelques secondes plus tard.
 
- Barral. Je cherche à faire l'acquisition d'un bon cheval. Rapide. Musclé. Discret. 
 
Barral, d’accord. J’eus le sentiment que c’est tout ce que j’aurais comme information sur lui. Mais je ne m’attardais pas, dans ma tête je passais en revue tous mes chevaux pour voir celui qui conviendrait le mieux à ce voyageur. D’après la description et de ce que j’apercevais cet homme. Il voulait un cheval qui lui ressemble, qui lui corresponde.


Je le vis faire des allés dans l’écurie regardant telle ou telle stalle. Il fallait que je choisisse bien car il avait l’air exigeant et dans un certain sens je le sentais me jauger pour voir si j’étais à la hauteur de mon métier.
 
- Ah oui. Il me faudrait aussi selle, harnais, bride, enfin tout ce qui va avec. Et des sacs. S'il vous plaît. 


A la fin de sa phrase, il se cala contre une barrière attendant visiblement ma réponse. J'hochais la tête.


-Naturellement.


Je refis un tour dans ma tête pour sélectionner les chevaux à présenter. A vendre j’avais Aube, Horizon, Firmament, Ténébreux, Primevère, Etoile, Brise et Flocon. Brise était à exclure non seulement à cause de sa blessure mais surtout que cette jument était plus rapide sur de courte distance et donc moins endurante. Primevère était éliminée à cause de sa discrétion… qui était lamentable. Des fois on pouvait la confondre avec un chien, elle s’amusait comme une petite folle et hennissait pour un rien. Etoile était encore jeune, le dressage était terminé mais je n’étais pas sur qu’elle soit le meilleur choix pour mon client.
 
Il ne restait donc que Aube, Horizon, Firmament, Ténébreux et Flocon. Le choix était plutôt difficile entre la jument Palomino, docile comme un agneau, Horizon rapide et endurante et les trois étalons. Firmament avec sa robe constellée de pois noir, gris et blanc avait une vitesse phénoménal, Ténébreux s’il était humain ferait bavé les femmes devant sa musculature impressionnante et Flocon l’un des plus vieux, âgé de 5ans à la robe blanche, connaissait pas mal de contrée et était très intelligent. Je décidais d’éliminé ce dernier, mais avec un joker sur lui si le client ne semblait pas enchanté par les autres.
 
-Bien si vous voulez bien me suivre j’ai quatre choix à vous présenter. C’ est l’heure de leur entrainement. Vous pourrez ainsi juger par vous-même et si cela ne vous convient pas j’en ai un autre en réserve qui pourrait convenir.
 
Je me dirigeais vers les harnais et pris ceux dont j’avais besoin pour l’instant. Horizon et Ténébreux étaient déjà dehors donc je n’avais qu’à sortir Firmament et Aube. J’ouvris la stalle de cette dernière et comme à son habitude, je n’eus même pas le besoin de lui mettre la bride qu’elle sortit doucement et se posta près de moi. Je caressais son chanfrein puis partis ouvrir firmament qui était excité, il piétinait sur place. Cependant quand je lui ouvris il fit bonne impression en attendant mes ordres. Il devait sentir que je lui laissais une chance pour être acquis. Il avait pas intérêt à merder.
 
Je les emmenais jusqu’au Paddock devant où Ténébreux trottait doucement. Il avait généralement un caractère de cochon avec les gens mais si son propriétaire savait y faire, il gagnerait un cheval totalement soumis sous ses ordres avec cependant une certaine fierté qui le faisait se pavaner devant les autres. Un vrai coq celui là. Je me demandais ce que mon visiteur allait en penser. J’étais très fière de mes chevaux, souvent je les avais dressé moi-même et j’avais peur que quelqu’un les déteste et que ce soit par ma faute.
 
Je laissais Barral devant le paddock tandis que j’allais chercher les selles de travail d’Aube et Firmament ainsi que celle d’Horizon. Celle de ténébreux se trouvait sur la barrière où j’avais noué les brides des autres. Ensuite j’allais récupérer Horizon au pré m’excusant pour le peu de temps qu’elle y avait passé. Une fois attachée à coté des autres je pris la selle de Ténébreux et l’harnachais, il se laissait faire comme les autres même si de temps en temps il tentait de se dérober, mais je le connaissais trop bien et lui aussi, d’un simple geste je le faisais tenir tranquille. Une fois sceller, je grimpais et fis face au client.
 
-Je vous présente Ténébreux. Une musculature impressionnante, une belle endurance. Un peu hargneux sur les bords mais si vous savez vous y prendre il ne posera aucun problème. Je vais vous faire une démonstration avec chaque chevaux ensuite je vous proposerais de les monter tous les quatre pour voir lequel répond à vos attentes.
 
Je lui fis faire des exercices au trot , au galop en tenant les bride d’une main, je lui fis sauter quelques obstacles puis revenais vers les autres. Je fis pareil avec eux. Une fois le dernier cheval passé je descendis et allais vers mon client.
 
-Avez-vous des questions sur eux ou voulez vous passer directement au test ?
 
J’étais prête à le renseigner sur n’importe quelle caractéristique. Sans rien cacher. Je n’étais pas l’un de ceux qui ventent des mérites inexistants. Cela pouvait faire plus de mal que de bien à l’acheteur ainsi qu’au cheval.
 

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MessageSujet: Re: Crinière au vent, âme indomptable.   Crinière au vent, âme indomptable. EmptyDim 22 Sep - 12:51

J'avance, je vole, je cours, pas à pas la liberté s'offre à moi, étendues de plaines n'appartenant à aucun roi, me battant chaque jour....
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Si cela ne lui convenait pas il pourrait toujours négocier. Ou allez voir ailleurs...


Accoudé contre la barrière, il vit la jeune femme réfléchir aux chevaux qu'elle allait lui proposer. Elle sembla soudain décidée et hocha la tête, acceptant sa demande. Elle se tourna et sembla réfléchir encore quelques instant. Barral soupira. Il n'avait pas toute la journée voyons. Il avait des fourmis dans les jambes, il avait déjà hâte de se remettre en route pour visiter d'autres contrées. Pour l'instant il n'avait visité que Castel-Blanc, et d'ailleurs il n'avait pas dû laisser de bons souvenirs à la famille qu'il avait visité.. Il sourit en y repensant. Cela avait été une bonne partie, même s'il avait failli être pris. D'ailleurs c'est pour cela qu'il venait acquérir un bon cheval... Mirenia le sortit soudain de ses pensées:

-Bien si vous voulez bien me suivre j’ai quatre choix à vous présenter. C’est l’heure de leur entrainement. Vous pourrez ainsi juger par vous-même et si cela ne vous convient pas j’en ai un autre en réserve qui pourrait convenir.

Elle se dirigea d'un pas ferme vers les box, prenant les harnais et faisant sortir deux chevaux, l'un tricolore, blanc, gris et noir, et l'autre beige. Barral fronça les sourcils, déjà peu convaincu par les deux bêtes qu'elle lui présentait. Il avait demandé de la discrétion... Il la suivit dehors tandis qu'elle amenait les chevaux jusqu'à un enclos où trottait déjà le magnifique cheval noir qu'avait aperçu le vagabond lorsqu'il était arrivé. Ce cheval lui avait fait forte impression, et lorsqu'il le voyait courir dans l'enclos, les premiers mots qui lui venaient à l'esprit étaient force et discrétion. Il espérait intérieurement que cette bête à la musculature impressionnante lui serait présentée et qu'elle correspondrait à ses critères.

La jeune femme lui indiqua de se poster contre la barrière et d'y rester, ce que Barral fit sans poser de questions. Tandis qu'elle allait chercher l'équipement nécessaire, il posa son regard sur les magnifiques bêtes qui se trouvaient devant lui. Elles étaient toutes splendides et il n'y avait aucun doute sur le fait que sa propriétaire s'en occupait avec soin. Il caressa l'encolure du cheval noir qui s'ébroua et renâcla avant de se laisser faire. Le jeune homme sourit. Il aimait bien ce cheval, il avait l'air d'avoir un fort tempérament et cela lui plaisait. La demoiselle revint avec un nouveau cheval et plusieurs selles et harnais. Barral s'écarta afin de ne pas la gêner et observa ses gestes. Le premier cheval qu'elle lui présenta fut le cheval noir qu'elle nomma Ténébreux. Le jeune homme pu admirer toutes les capacités du cheval et en fut émerveillé. Mirenia lui vanta ainsi les mérites de ses quatre bêtes tout en les faisant pavaner devant lui, avant de terminer et de lui proposer de faire des essais.

Légèrement embarrassé, Barral se gratta la tête, cachant sa gêne en regardant au loin. Il s'était attendu à trouver un vieil homme et non une jeune femme en propriétaire de ce domaine. Ce qu'il voulait demander alors ne l'embarrasser guère. Un vieillard de Ruderoc ne passe pas ses journées à raconter les derniers potins ou encore à se moquer des derniers passants, surtout lorsqu'il a un domaine à gérer, les femmes en revanche... Il regarda à nouveau Mirenia, suspicieux. Irait-elle raconter à droite et à gauche qu'un jeune inconnu serait venu lui acheter un cheval sans même savoir le monter? Barral était né ici, à Ruderoc, mais sa famille n'avait jamais eu les moyens de s'acheter un cheval. Ils n'avaient que du bétail, et avouons-le, parcourir Hibéria sur un mouton n'avait rien d'élégant ni de fier.... La seule fois où il avait tenté de monter sur un cheval remonter à loin et cela lui avait laissé un souvenir cuisant, le sabot du cheval lui ayant brisé une main. Il secoua la tête à l'évocation de ce souvenir. Soit. Il serait, de toutes manières, bien obligé d'apprendre à monter ce canasson.

- ... Je ne sais pas diriger un cheval. Je ne connais que la théorie.

Il la fixa avec un regard froid, signifiant qu'elle n'avait pas intérêt à se moquer de lui. Certes il connaissait comment fonctionnait un cheval, en théorie. Mais la pratique était sans doute autre chose.

- Et j'aime beaucoup votre bête noire.



 
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Dernière édition par Barral Warin le Lun 21 Avr - 16:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Crinière au vent, âme indomptable.   Crinière au vent, âme indomptable. EmptyVen 25 Oct - 0:52

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Barral & Mirenia
 Il adopta une posture tendue, j’étais intrigué. Oui je savais reconnaitre quelques aspects émotifs chez l’homme. En effet ceux-ci n’était pas aussi éloigner que ce que l’on croyait des animaux et encore moins du cheval. Tout de même pourquoi ce comportement, je lui avais juste demandé s’il voulait faire les tests maintenant.
Il me regarda bizarrement comme s’il cherchait à savoir quelque chose. Je croisais les bras devant son regard inquisiteur qui ne me mettait pas très à l’aise je dois dire. Je ne fis cependant aucun remarque attendant sa réponse, ou du moins une réaction de sa part.
 
- ... Je ne sais pas diriger un cheval. Je ne connais que la théorie. 
 
Ah c’était donc ça ! Bon au moins il connaissait la théorie c’était déjà pas mal. Je le regardais de haut en bas, analysant sa morphologie. Elle était plutôt satisfaisante… Sur deux jambes. Il fallait voir à cheval. Même s’il connaissait la théorie, il fallait faire de la pratique et afin d’être véritablement à l’aise il fallait de longues heures d’entrainement. Mon postérieur s’en souvenait encore lui. Je ne pus m’empêcher de le tâter discrètement comme si les douleurs étaient réapparues tout d’un coup.
 
- Et j'aime beaucoup votre bête noire.
 
Mon regard passa de Barral à Ténébreux puis de Ténébreux à Barral. Je grimaçais, Ténébreux était assez fougueux, il fallait arriver à le maitriser un minimum pour le monter… Mais si je refusais, je risquais de perdre un client, déjà qu’ils étaient rare dans la région… Je devais trouver une solution pour moi et pour ce voyageur.
 
 
-Je vous propose un marché. Vous restez ici afin que je puisse vous apprendre à monter correctement et en échange vous me promettez de prendre un de mes chevaux, Ténébreux si vous le voulez par contre il vous faudra plus d'entrainement que pour un autre, et vous allez me rendre un petit service.
 
Effectivement, je venais de me rappeler ma pauvre réserve en minéraux pour les chevaux. Ceux-ci se trouvaient sur la côte, à une semaine d’ici. Et il m’était impossible de passer une commande, aucun marchand ne vendait ce type de fourniture dans les terres encore moins à Ruderoc.
 
-J’aurais besoin que vous allez me chercher des minéraux en sel, on peut en trouver sur la cote, mais malheureusement je ne peux pas m’absenter aussi longtemps, l’élevage ne peux pas tourner tout seul. Bien entendue je vous donnerai de l’argent pour l’achat.
 
Je risquais gros en faisant ça. Je n’étais pas sûr de revoir un jour cet homme qui partirait avec mon argent pour le dépenser à quelques frivolités de voyageur. Cependant je me sentais d’humeur généreuse à cet instant et lui laissait ainsi le bénéfice du doute.
 
Je m’approchais de l’endroit où il se trouvait et je lui tendis la main afin de sceller l’accord ou non. Après tout il était en droit de refuser. C’était un voyageur et je l’obligeais presque à rester sur place le temps qu’il faudra afin qu’il monte correctement  cela pouvait durer des jours, des semaines même des mois. C’était une importante décision. Moi, cela ne me gênait pas… Ca me ferait un peu de compagnie, certes j’avais déjà Charles mais ce n’était encore qu’un enfant.


Afin d’argumenter un peu plus j’ajoutais avec un petit sourire.
 
-Le loyer et vos cours seront gratuits en échange de quelques petits services dans le haras. Comme cela ça vous familiarisera avec les animaux et peut être même pourriez vous instaurez une relation avec Ténébreux avant de prendre la route.
 
J’espèrerais sincèrement qu’il dirait oui et qu’il était un homme de parole par la même occasion.
 
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MessageSujet: Re: Crinière au vent, âme indomptable.   Crinière au vent, âme indomptable. EmptyLun 21 Avr - 22:00

J'avance, je vole, je cours, pas à pas la liberté s'offre à moi, étendues de plaines n'appartenant à aucun roi, me battant chaque jour....
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- Et j'aime beaucoup votre bête noire.



Accoudé à la barrière, il fixait la grande bête noire. Elle était tellement magnifique, majestueuse... Grâce à elle peut-être réussirait-il à se faire passer pour un marchand ou une personne plus noble et ainsi, escroquer les riches familles. Enfin, tout cela n'était que théorie, il lui fallait déjà voir s'il réussirait à monter ce cheval. Barral tourna la tête vers la jeune femme et la vis grimacer. Il haussa un sourcil, contrarié. Qu'y avait-il? Allait-elle lui dire qu'elle ne lui vendrait pas? Distraitement, il commença à tapoter des ses doigts fins la barrière, légèrement agacé et soudain, l'éleveuse prit la parole. 

- Je vous propose un marché. Vous restez ici afin que je puisse vous apprendre à monter correctement et en échange vous me promettez de prendre un de mes chevaux, Ténébreux si vous le voulez par contre il vous faudra plus d'entrainement que pour un autre, et vous allez me rendre un petit service.

Barral fit claquer sa langue légèrement agacé. Ce n'était pas dans ses habitudes d'écouter la tirade d'une femme, et encore moins lorsque celle-ci lui proposait un marché. Néanmoins, il fallait qu'il réussisse à monter ce satané cheval. Néanmoins, il fallait qu'il réussisse à monter ce satané cheval et pour cela, il devait écouter ce qu'allait lui demander la jeune femme - qui avait d'ailleurs l'air d'avoir un sacré tempérament. Il n'aimait pas sa manière d'amener l'échange et il détestait qu'on lui donne des ordres. Il se décida pourtant à garder un visage impassible tandis que la jolie brune se remettait à parler.


- J'aurais besoin que vous allez me chercher des minéraux en sel, on peut en trouver sur la côte, mais malheureusement je ne peux pas m'absenter aussi longtemps, l'élevage ne peut pas tourner tout seul. Bien entendu je vous donnerai de l'argent pour l'achat.


Le jeune homme se retint à temps de ne pas la dévisager avec de grands yeux. Était-elle folle? Elle ne le connaissait même pas et serait prête à lui donner de l'argent afin qu'il fasse ses commissions à sa place? Avait-elle réellement grandi à Ruderoc ou était-elle seulement naïve? Avant qu'il ne puisse lui répondre, elle continua tout en lui tendant la main afin de sceller un éventuel accord.


- Le loyer et vos cours seront gratuits en échange de quelques petits services au haras. Comme cela ça vous familiarisera avec les animaux et peut-être même pourriez-vous instaurer une relation avec Ténébreux avant de prendre la route.


Barral regarda cette main tendue avec hésitation. La côte... Il venait d'en revenir et ce n'était pas la porte à côté. Il se tourna et soupira, frustré. Il se doutait que monter à cheval ne s'apprendrait pas en un jour, mais il ne pensait pas non plus avoir à faire des commissions pour se payer ses cours. Il avait de l'argent et pouvait payer. Au lieu de ça on l'envoyait chercher quelque chose de l'endroit où il venait. Et à pieds. Il se massa la nuque, irrité. Oui c'est vrai il pouvait allez voir ailleurs, mais même si cette femme l'envoyait chercher ses sels, il avait l'assurance d'acquérir une bête de qualité. Et en plus d'être nourri et loger, ses cours seraient gratuits. Ce qui n'était pas négligeable. Le problème était qu'il était recherché sur la côte... Ayant prit sa décision, il se tourna vers elle et s'approcha en la toisant.


- Vous êtes bien sotte de confier votre argent au premier venu sans rien connaître de lui. Qui vous dit que je ne suis pas un bandit recherché ou pire, un assassin? 


Barral continua d'avancer, se délectant de l'effet que ses paroles produisaient sur la jeune femme.


- Cependant, je dois bien admettre que votre proposition est alléchante. J'irais donc chercher vos minéraux, mais, je veux que vous gardiez Ténébreux pour moi. Autre chose, je désirerais si possible des vivres car je suis à cours.


Il serra alors la main de la jeune femme d'une vive poignée avant de continuer.


- Maintenant s'il vous plait pourriez-vous me donner d'amples informations concernant vos achats et l'endroit où je dois me rendre?

 
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MessageSujet: Re: Crinière au vent, âme indomptable.   Crinière au vent, âme indomptable. EmptyVen 2 Mai - 23:29

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Des fois je regrettais d’avoir un bon sens de l’observation. Mon très cher client avait une mine agacer et ses doigts étaient les portes paroles de cet agacement. Bon au moins il se maitrisait un minimum, manquerait plus qu’il cri. S’il le fait, je crois que toutes ses chances de monter Ténébreux tombaient en poussière, avec n’importe quel cheval mais Ténébreux encore plus. Je fus tout de même amusée de voir sa tête après ma proposition. Je n’étais pas la seule à croire que ce marché était du suicide. Mais j’avais l’impression au fond de moi que je pouvais lui faire confiance et puis ma grand-mère disait toujours qu’il faut toujours suivre son instinct que ça soit avec les hommes ou avec les chevaux, car notre instinct est bien plus puissant que notre raison. Des fois ses paroles étaient un peu flou dans ma tête mais aujourd’hui tout était clair.

Je devais avouer que ma détermination flanchait devant l’attente. J’avais peur qu’il refuse, bizarrement je ne voulais pas qu’il refuse. Je lui avais proposer ce marché sans trop de réfléchir mais à présent après mûre réflexion je me rendis compte que je l’envoyais sur la cote à pied pour une durée indéterminée. Mentalement je prenais ma tête dans mes mains et la secouait dans tous les sens. Mais qu’est ce qu’il m’avait pris ? Cela faisait trop longtemps que je n’avais pas eut de contact humain de plus de 14ans pour une si longue durée. J’ai du certainement devenir folle durant cette période.
Mon attention fut attirée par les gestes de Barral, il s’était retourné vers moi. Inconsciemment je bloquais ma respiration, attendant le verdict qui ne tarderai pas à tomber.


- - Vous êtes bien sotte de confier votre argent au premier venu sans rien connaître de lui. Qui vous dit que je ne suis pas un bandit recherché ou pire, un assassin?

Je me rataninais devant son regard et son imposante taille. A coté je paraissais minuscule. Mais je me ratatinais aussi du fait qu’il n’avait pas tort. Rien ne me disais qu’il n’allait pas me tuer dans mon sommeil ou s’enfuir avec mon argent. Certes il était à pied et moi à cheval, je n’aurais pas tardé à le rattraper mais niveau combat je supposais qu’il me surpassait, et de loin.

Malgré tout ça je ne fis aucun commentaire attendant la suite.


- Cependant, je dois bien admettre que votre proposition est alléchante. J'irais donc chercher vos minéraux, mais, je veux que vous gardiez Ténébreux pour moi. Autre chose, je désirerais si possible des vivres car je suis à cours.

C’est alors qu’il serra ma main avec une poigne ferme et franche. Je soupirais de soulagement expirant ainsi pour la première fois depuis qu’il avait prit la parole. Je ne pus empêcher un sourire de fleurir sur mes lèvres. Malgré ma stupidité, je sentais que j’avais fait le bon choix en lui faisant confiance.

- Maintenant s'il vous plait pourriez-vous me donner d'amples informations concernant vos achats et l'endroit où je dois me rendre?

Je relâchais sa main avant de me tourner vers les chevaux pour les desceller et les emmener au pré pour qu’ils puissent se défouler à leur guise sans entendre une discussion barbante entre deux humain. De plus, par la même occasion ça le formerait un petit peu.


-Aidez moi d’abord à desceller les chevaux ainsi nous pourrions rentrer rapidement nous rafraichir et continuer notre conversation tout en parlant des détails.

Sans attendre une réponse je me dirigeais vers Horizon et lui montrais les gestes à effectuer doucement. Tout d’abord se placer du coté gauche, puis relâcher la bride de la scelle, accompagné la lanière pour ne pas qu’elle se cogne contre l’une des pattes puis ensuite enlever la selle et le tapis les posant sur la barrière. Une fois cela fait je me tournais vers Aube. Je le vis se déplacer vers les autres mais je ne sus s’il s’en occupait ou s’il s’en contrefichait.

Trouvant le silence pesant, je décidais de commencer à répondre à ses questions mais tout d’abord.


-Vous savez, rien que le fait de m’avoir dit que vous pourriez être un assassin me conforte dans le fait que vous ne l’êtes pas et puis d’un autre coté si vous l’étiez vraiment. Qu’est ce que le meurtre d’une gérante de haras peut il vous rapporter sachant que vous ne savez pas monter à cheval.

Je souriais restant tout de même concentré sur la tache que j’accomplissais. Accordant de temps à autre une ou deux caresses à ces juments un petit peu capricieuses sur les bords.

-En ce qui concerne la tahce que je vous ais confier. Je conçois qu’il est un peu prématuré de vous voir partir alors que vous venez d’arriver. Et que vous êtes à pied par la même occasion. Pourquoi ne pas rester quelques jours au haras, comme ça vous vous reposerez un petit peu, vos créerez vos marques et nous apprendrions à nous connaitre comme ça je saurais à qui je confis mon argent. Même si je suis presque sur que vous êtes une personne de parole.


Une fois les deux juments desceller, j’allais ouvrir la barrière, puis détachais les rennes de mes deux compagnes avant de les faire manœuvrer pour les sortir. Je continuais tout de même de parler.

-Enfin c’est vous qui voyez. Si vous avez besoins de vivres je peux vous en fournir, certes ça ne sera pas très frugal mais je n’ai pas grand-chose à vous proposer aujourd’hui, le jour du marché étant demain.

Je jetais un coup d’œil en arrière pour voir où il en était. Je le vis à coté de Ténébreux. Tout en gardant les deux brides dans les mains, je me retournais et demandais.

-Vous avez besoin d’aide ?  


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MessageSujet: Re: Crinière au vent, âme indomptable.   Crinière au vent, âme indomptable. EmptyDim 4 Mai - 22:49

J'avance, je vole, je cours, pas à pas la liberté s'offre à moi, étendues de plaines n'appartenant à aucun roi, me battant chaque jour....
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Maintenant s'il vous plait pourriez-vous me donner d'amples informations concernant vos achats et l'endroit où je dois me rendre?


Barral vit la jeune femme soupirer d'un coup. Ah tient, finalement ses paroles l'avaient quelque peu troublées. Très bien, au moins elle ne recommencerait pas avec le prochain voyageur qu'elle rencontrerait. Amusé, il la vit lui sourire mais ne s'autorisa qu'une fine moue. Il lui fallait voir maintenant comment les choses allaient évoluer.


La jeune femme se tourna alors et entreprit de desceller l'un des chevaux qu'elle lui avait présenté.


- Aidez-moi d'abord à desceller les chevaux, ainsi nous pourrions rentrer rapidement nous rafraîchir et continuer notre conversation tout en parlant des détails.

Voyant qu'elle s'occupait sans plus tarder de la jument qui se nommait Horizon, il resta derrière elle afin d'observer ses faits et gestes. A vrai dire il avait déjà appris à desceller un cheval, mais c'était il y a très longtemps, il n'était plus sûr de s'en rappeler. Le seul souvenir cuisant qui lui était resté était celui du sabot du cheval lui écrasant la main droite... Cependant grâce à ce malencontreux accident il était devenu habile de ces deux mains au maniement de l'épée, ce qui faisait de lui un combattant fort et habile. Enfin passons. Il secoua la tête, chassant ses pensées afin de se concentrer sur Mirénia. Elle lui indiqua qu'il devait se placer sur la gauche de l'animal, relâcher la bride et faire ensuite attention à ce qu'elle ne cogne pas contre les membres du cheval. Elle enleva ensuite la selle et le tapis. Barral se redressa, cela semblait être un jeu d'enfant. Il décida de se diriger vers le cheval tricolore qui semblait plutôt docile. Malgré le fait que ce canasson ne lui convenait pas, il ne pouvait qu'admirer la manière dont lui et ses compatriotes étaient traités. La jeune femme semblait adorer son travail, cela se voyait. 

Il caressa la bête et se remémora les paroles de l'éleveuse. Côté gauche, lâcher la bride, suivre la lanière et ôter selle et tapis. Il déposa le tout sur la barrière, fier de lui. Bien, c'était un travail relativement facile, du moins pour l'instant... Le jeune homme se tourna alors vers Ténébreux, le jaugeant du regard. Une bête magnifique mais qui semblait avoir un sacré tempérament, cela ne devait pas être pour rien que ce prénom lui avait été attribué. Néanmoins, il ne devait pas avoir peur de lui, les animaux sentaient la crainte, il le savait. S'il voulait le dompter, il fallait lui montrer qu'il était fort. Il rejeta la vision de sa main écrasée qui revenait s'imposer en lui avec force et approcha l'animal, flattant son échine pour le calmer et se familiariser avec. Mirénia reprit soudainement la parole, sans doute parce que le silence lui pesait. Les femmes ne savaient jamais rester silencieuse trop longtemps de toute manière.


- Vous savez, rien que le fait de m’avoir dit que vous pourriez être un assassin me conforte dans le fait que vous ne l’êtes pas et puis d’un autre coté si vous l’étiez vraiment. Qu’est ce que le meurtre d’une gérante de haras peut il vous rapporter sachant que vous ne savez pas monter à cheval? 

Occupé à calmer le grand étalon, Barral ne répondit pas, mais un fin sourire amusé s'étira sur ses lèvres. Si elle savait... Certes il n'était pas un assassin à proprement parler, mais il était avant tout un voleur, et il avait déjà tuer quelques bandits qui lui avaient chercher des noises. *Les femmes... * pensa Barral en soupirant * Elles pensent toujours tout deviner * C'était un des autres points qui l'agaçait. Cependant, elle avait raison sur un point. Son meurtre n'arrangerait rien.

- En ce qui concerne la tache que je vous ais confié. Je conçois qu’il est un peu prématuré de vous voir partir alors que vous venez d’arriver. Et que vous êtes à pied par la même occasion. Pourquoi ne pas rester quelques jours au haras, comme ça vous vous reposerez un petit peu, vos créerez vos marques et nous apprendrions à nous connaitre comme ça je saurais à qui je confis mon argent. Même si je suis presque sûr que vous êtes une personne de parole. 


Barral arrêta de caresser l'animal. Rester au haras? Quelques jours ? En plus du mois où il serait obligé de rester pour apprendre à monter? Il hésitait. La proposition était alléchante, cela permettrait de calmer le jeu à Castel Blanc, là où il était recherché, et lui permettrait de se reposer dans un bon lit et surtout de manger à satiété. Ce n'était pas qu'il n'aimait pas dormir au clair de lune entre deux grosses racines après avoir déguster un écureuil ou deux, mais la douceur d'un lit lui manquait parfois.


Mais qu'en était-il de sa liberté? Il n'aimait pas rester cloîtrer trop longtemps entre quatre murs, il aimait courir, vagabonder, découvrir de nouvelles choses... Être obligé de rester dans une maison où il n'avait pas vraiment envie d'y être ne l'enchantait guère, il s'y sentait emprisonné...


- Enfin c’est vous qui voyez. Si vous avez besoins de vivres je peux vous en fournir, certes ça ne sera pas très frugal mais je n’ai pas grand-chose à vous proposer aujourd’hui, le jour du marché étant demain.


Barral grommela. Voilà qui mettait fin à sa réflexion. Il ne pouvait pas partir sans vivres, et il n'allait certainement pas voler dans les villages de Ruderoc, premièrement parce qu'il était son pays d'origine, deuxièmement parce qu'il était pauvre et que le jeune homme pillait les riches demeures, et troisièmement parce qu'il risquait de se faire tuer pour cela. Les habitants de Ruderoc était des guerriers féroces, et même si Barral était un excellant combattant, il ne faisait pas le poids contre quatre ou cinq villageois.


- Vous avez besoin d'aide?


La voix de la jeune femme le fit relever la tête d'un mouvement brusque. 


- Non - répliqua-t-il d'un ton bourru, vexé d'être piégé dans ce haras - Je réfléchissais simplement à votre proposition - il ôta la selle et le tapis de l'échine de Ténébreux, fronçant les sourcils et tâchant de rester aimable - Je me vois obligé de rester ici deux ou trois jours afin de récupérer et acheter des vivres pour la route, néanmoins sachez que je n'aime pas être contraint de rester quelque part. - Il se gratta la nuque, soupira et, ne voyant aucune autre alternative déclara - Je resterais donc quelques jours pour reprendre des forces puis irait chercher vos minéraux. A mon retour vous m'apprendrez à monter votre cheval et quand je serais prêt je repartirais. Pas d'entourloupe. Je n'irais faire aucun autres achats. 


Il la fixait tout en caressant distraitement l'étalon, ne sachant que faire avec.


- Je vous suis. Afin de se mettre au frais comme vous me l'avez si gentiment proposé. Peut-être pourriez vous me faire visiter votre demeure et ainsi m'indiquer l'endroit où je logerais, même si je trouve toujours imprudent le fait que vous ouvriez votre maison à un parfait inconnu. Mais si vous souhaitez que nous apprenions à nous connaître, je n'y vois aucun inconvénient. Il est même nécessaire que nous en apprenions l'un sur l'autre si nous voulons nous faire confiance et ainsi, confier votre argent.


 
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MessageSujet: Re: Crinière au vent, âme indomptable.   Crinière au vent, âme indomptable. EmptyDim 29 Juin - 23:28

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Barral & Mirenia

Je ne pus m’empêcher de sursauter. Je ne m’attendais pas à un ton aussi dur. Quelque chose l’agaçait vraiment et je ne savais pas ce que c’était. Je calmais discrètement Aube qui s’agitait à coté de moi. Heureusement pour moi seules ses oreilles en étaient le signe. J’avais du l’inquiété malgré moi. Tout en caressant son chanfrein, j’observais mon homologue humain desceller Ténébreux. Ces gestes étaient relativement précis et efficace cependant il ne faisait pas assez attention à l’animal. Certes ce n’était qu’un détail pour certains mais important pour moi. Le bien être du cheval passait avant tout. Mais nous aurions tout le temps nécéssaire à palier cet égarement et peut être même à tisser une relation entre l’homme et le cheval. Ténébreux appréciait la présence de l’homme à côté de lui. Cela se voyait par de petits détails, tel que son immobilité totale ou encore ses oreilles en avant. De plus il donnait l’impression de se pavaner, je jetais un regard à Firmament à coté de lui. Je souris en levant les yeux au ciel. Ah je vous jure ces hommes étalon et humain, ils adoraient faire les fière devant les femmes. J’imaginais très bien que la présence de l’homme à coté de lui rajoutait à son charme devant la jument. Comme s’il avait compris qu’il avait été choisi. Mais bon je n’allais pas me lancer dans une analyse complexe des relations amoureuses chez les chevaux. Je concentrais plus mon attention sur Barral.


Je me vois obligé de rester ici deux ou trois jours afin de récupérer et acheter des vivres pour la route, néanmoins sachez que je n'aime pas être contraint de rester quelque part.  Je resterais donc quelques jours pour reprendre des forces puis irait chercher vos minéraux. A mon retour vous m'apprendrez à monter votre cheval et quand je serais prêt je repartirais. Pas d'entourloupe. Je n'irais faire aucun autres achats.  

J’hochais la tête devant le bon sens sans rien ajouter. C’était la solution la moins pénible pour lui. Hum… Alors comme ça il n’aimait rester toujours au même endroit. C’était peut être ça qui l’agaçait depuis le départ. Je m’en voulais un peu de l’obliger à rester. Mais d’une part c’était le mieux pour Ténébreux et d’une autre part, un peu égoîste, j’aurais un peu de compagnie en dehors de Charles.

Cependant je fus outrée par la dernière partie de sa tirade. Comment ça pas d’entourloupe ? C’était plutôt à moi de dire ça. En plus pour qui il me prenait j’étais une habitante de Ruderoc, j’étais fière et honnête et même si j’étais une femme je savais ce qu’était l’honneur. Je ne trahirais jamais quelqu’un comme ça. Je ravalais ma rancune alors qu’il ajoutait.


- Je vous suis. Afin de se mettre au frais comme vous me l'avez si gentiment proposé. Peut-être pourriez vous me faire visiter votre demeure et ainsi m'indiquer l'endroit où je logerais, même si je trouve toujours imprudent le fait que vous ouvriez votre maison à un parfait inconnu. Mais si vous souhaitez que nous apprenions à nous connaître, je n'y vois aucun inconvénient. Il est même nécessaire que nous en apprenions l'un sur l'autre si nous voulons nous faire confiance et ainsi, confier votre argent.

Sa précédente remarque m’avait tellement outrée que je n’avais pas remarqué qu’il s’impatientait. Aube aussi par la même occasion, elle piaffait doucement. Je me retournais et avançais jusqu’au pré où ils pourront gambader les autres resteraient dans leur Box aujourd’hui, peut être que je les ferais sortir tout à l’heure sauf Brise à cause de ça blessure. D’ailleurs il fallait que je m’en occupe. J’en profiterais ainsi pour montrer le haras à Barral.

- Venez suivez moi, le pré est de ce coté. Nous allons les laisser à l’intérieur. Je fais une petite vérification du niveau d’eau, je vous ferais ensuite visiter la structure avant de vous emmener à l’intérieur où vous pourrez poser vos affaires et ensuite discuter autour d’un verre. J’espère que cela vous conviens.  

Malgré les récents évènements je ne devais pas oublier que l’homme derrière moi était un futur client et il fallait que je le traite correctement. J’ouvris la barrière entrait à l’intérieur ainsi que Barral puis je défaisais la bride de tous les chevaux. Sans cérémonie ils partirent au galop sans même s’intéressés à la barrière grande ouverte. J’étais fière car cela montrait qu’ils se sentaient bien ici. J’invitais le voyageur à sortir du pré et lui demandais de m’attendre un instant. Je courus chercher deux seaux d’eau fraiche, voyant le niveau relativement bas de l’abreuvoir. Une fois celui-ci remplit je retrouvais Barral au même endroit, fixant le pré. Je ne saurais dire s’il observait les chevaux ou bien s’il pensait.


-Si vous voulez bien me suivre je vais vous expliquer rapidement le fonctionnement du haras. Ici, c’est le pré. En général, je laisse 4 à 5 cheval gambader l’après midi ici, plus ça serait pas bénéfique pour eux vu la taille , mais je ne suis pas riche donc je ne peux acheter d’autre parcelle de terre. Tout à l’heure nous étions au paddock, le matin je leur fais faire quelques exercices de bases et je performe leur éducation pour qu’il réagisse à tous types de situation, bien sûr je ne connais pas tout et ce n’est pas toujours parfait mais je tahce de faire de mon mieux.

Pourquoi étais je en train de me justifier ainsi ? Aucune idée, peut être voulais je faire bonne impression. Peut être me pavanais je comme Ténébreux précédemment… Non… Quand même pas. Je secouais la tête pour m’enlever de telles pensés puis tendis mon bras sur la gauche.

-Là-bas se trouve le puit, seul réservoir d’eau pour tout le domaine, si vous avez soir ou bien vous voulez prendre une douche c’est là-bas qu’il faut vous rendre. A coté mon père à construit un petit abri exprès pour se laver. Comme ça, ça nous évite de faire des dizaines d’aller et venu. Je pense qu’on devrait mettre en place un système pour éviter les moments de gênes si vous voyez ce que je veux dire.

Non je n’étais pas rouge de gêne. Non je ne m’imaginais pas de telle scène. Non je ne bavais pas devant le corps de mon visiteur. Oh et puis zut qu’est ce que ça peut faire. Je suis une jeune fille normale avec des besoins et des désirs. Ca ne m’empêche donc pas de fantasmer un petit peu sur mon client.

Je me raclais la gorge et essayais de continuer comme si de rien n’était.


-Ensuite ce bâtiment, le même que tout à l’heure est le seul pour les chevaux. Ici ils y a le box de nos 11 pensionnaires, que je vous présenterais en bonne et du forme plus tard. Au fond à gauche se trouve la sellerie. Il existe deux types de selle, celle de voyage et celle de travail, il y a aussi les brides, les longes et tout le matériel de soin nécessaire à l’entretient des chevaux. Tous les matins, il faut les panser et vérifier que tout va bien. Charles m’aide avec ce travail. Avant d’aller dans la maison je dois m’occuper impérativement de cette jument. 3eme box à droite. Elle s’est foulé le perronet lors d’iun exercice et ce matin je suis aller chercher une crème exprès pour elle. Aller la rejoindre tandis que je vais chercher le matériel nécéssaire. Elle est grise.


Je me dirigeais vers la sellerie rechercher la fameuse crème ainsi que des bandes, sans oublier un seau d’eau que Charles m’avait prévus et un chiffon propre. C’est affublé de tout mon attirail que je rejoins l’homme et la jument. J’ouvris le box sous le henissement de la plus rapide de mes pensionnaires.

-Oui moi aussi je suis contente de te revoir Brise. Je sais que tu n’aime pas être enfermée mais c’est pour ton bien. N’oublis pas qu’après tu pourras courir dans le pré de tout ton saoul si tu te rétablis bien. Donc pour cela tu ne dois pas te fatiguée. Si tu es sage je te promets même une ballade sur la plaine.

Je me retournais vers mon futur colocataire. Et m’excusais.

-Désolé je ne vous ai pas oublier mais j’ai tendance à faire passer les chevaux en priorité. Si cela vous gêne dîte le moi, je tacherai de faire des efforts. Si vous avez la moindre remarque ou la moindre question par rapport à ce que je vous ai dis réfléchissez y et nous en parlerons à l’intérieur.  

Je me dépêchais d’accomplir ma tache tout en vérifiant son état puis une fois cela fait je courus ranger le matériel et invitais une nouvelle fois Barral à me suivre.

-A présent passons à la maison et à vos quartiers. Et pour répondre à votre remarque précédente. Je suis peut être inconsciente et imprudente de vous ouvrir ma porte mais je suis comme ça et personne ne pourra me changer. Tant pis si ça me perd.  Bien voilà mon humble demeure. Ici c’est la pièce principale, le salon, je m’en sers souvent pour remplir mes papiers. A gauche la cuisine et au fond les toilettes. Au fond du couloir à droite il y a trois pièces. Votre chambre est au fond à gauche suivez moi.

Je me dirigeais vers la pièce. Je sais très bien que ma demeure était très simple. Je n’avais que très peu de meuble ou de décoration. Seulement le strict minimum, je ne pouvais me payer des futilités. J’ouvris la chambre d’amis, celle qui acceuillait mes parents lors de certaines visites. Il n’y avait pas grand-chose un lit double, une armoire, un bureau et une chaise. Aucune décoration.

-Voilà c’est ici que vous pouvez poser vos affaires. En face se trouve ma chambre, si vous avez le moindre problème venez me le dire. La porte au fond du couloir même à la réserve, l’entrepôt comme je l’appelle. Vous y trouverez un peu de nourriture, du papier, c’est là où il y a les draps propres aussi. Je ferai votre lit tout à l’heure si ça ne vous dérange pas. Je vous propose d’aller à la cuisine boire un verre et discutez.

Chose dite, chose faite, j’allais servir un verre à mon compagnon de fortune quand je me souvins d’une phrase.

-Au faite que les choses soit clair. Je suis une habitante de Ruderoc, j’ai un honneur et une entreprise à faire marcher. Il est hors de question que je vous laisse m’insulter en imaginant que je puisse vous faire une entourloupe. Alors que ce soit bien clair avant toute chose, je ne cherche pas votre confiance dès à présent c’est trop tôt, mais j’espère qu’à l’avenir vous évitiez ce genre de réfléxion.

J’avais peut être dépassé les bornes mais au souvenir de sa phrase je n’ai pu m’en empêcher. Je détournais le regard et posais son verre devant lui tout en m’asseyant sur une des rares chaises de la maison. Sans le regarder dans les yeux je demandais.

-Avez-vous des remarques ou des questions à me poser ?


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MessageSujet: Re: Crinière au vent, âme indomptable.   Crinière au vent, âme indomptable. EmptyVen 11 Juil - 21:34

J'avance, je vole, je cours, pas à pas la liberté s'offre à moi, étendues de plaines n'appartenant à aucun roi, me battant chaque jour....
Crinière au vent, âme indomptable.

 
Il regarda à nouveau le cheval noir en attendant la réponse de la jeune femme. Il avait hâte de monter cette magnifique bête pour se pavaner devant les aristocrates ainsi que pour parcourir de plus longue distance. Il imaginait déjà la sensation… Les muscles de l’animal se contractant sous ses jambes, la crinière voletant dans le vent, le rythme du galop… Il rêvassait. Encore. Il devait revenir à la réalité, il ne savait pas encore comment monter un cheval, et seule cette femme pourrait lui apprendre.


Il ramena son regard sur elle. Elle semblait légèrement irritée. Barral haussa un sourcil, avait-il dit quelque chose de mal sans s’en rendre compte ? Il n’aimait pas blesser les gens, mais ses manières bourrues et son ton sec en effrayaient parfois quelques-uns. Dans tous les cas, il ne se souvenait pas avoir dit une chose irritante. Peut-être l’éclairerait-elle, Mirenia ne semblait pas être une jeune femme ayant sa langue dans sa poche. Enfin, aucune femme ne savait tenir sa langue de toute manière, cependant certaines femmes ne se laissaient pas faire et répliquaient, tandis que d’autres s’amusaient à les traiter derrière leur dos. Il allait voir dans quelle catégorie la jeune femme se plaçait donc.


- Venez suivez-moi, le pré est de ce côté. Nous allons les laisser à l’intérieur. Je fais une petite vérification du niveau d’eau, je vous ferais ensuite visiter la structure avant de vous emmener à l’intérieur où vous pourrez poser vos affaires et ensuite discuter autour d’un verre. J’espère que cela vous conviens.


Barral hocha la tête et vit la jeune femme ouvrir la barrière. Il la suivit puis s’arrêta, attendant qu’elle le mène chez elle. Il fixa alors l’horizon, son cœur se serrant légèrement. Il lui tardait de se remettre en route. Il voulait voir la mer, cette étendue bleue… Il allait être piégé ici pendant une durée indéterminée… Enfin, il ne pouvait qu’accepter de toute façon. Même s’il n’était qu’un client, cette jeune femme lui ouvrait la porte de sa demeure. Et il ne pouvait négliger ça. Cela ne le surprenait pas vraiment, les habitants de Ruderoc étaient des personnalités généreuses, prêts à accueillir tout voyageur se présentant à leur porte et demandant un refuge. Mais tout de même, elle était une femme et elle était seule… Ce n’était pas prudent d’héberger un homme qu’elle connaissait à peine de cette manière. Il secoua la tête, fatigué de penser de cette manière. Pourquoi réfléchissait-il à ça ? Mirenia n’était ni sa mère, ni sa sœur et encore moins sa compagne, il n’avait pas à lui dicter sa vie. Si elle voulait laisser sa maison ouverte et bien qu’elle le fasse. Mais s’il lui arrivait quelque chose, elle n’aurait qu’à s’en prendre qu’à elle-même.


Il passa une main sur sa figure et son visage prit une expression surprise lorsqu’il vit à nouveau la jeune femme devant elle. A vrai dire, il ne l’avait même pas vu revenir.


 - Si vous voulez bien me suivre je vais vous expliquer rapidement le fonctionnement du haras. Ici, c’est le pré. En général, je laisse quatre à cinq chevaux gambader l’après-midi ici, plus ça ne serait pas bénéfique pour eux vu la taille, mais je ne suis pas riche donc je ne peux acheter d’autres parcelles de terre. Tout à l’heure nous étions au paddock, le matin je leur fais faire quelques exercices de bases et je performe leur éducation pour qu’il réagisse à tous types de situation, bien sûr je ne connais pas tout et ce n’est pas toujours parfait mais je tâche de faire de mon mieux.


Barral la suivait tranquillement, mains derrière le dos. Elle entretenait donc tout ce domaine seule ? Cela l’impressionnait. Une main de fer dans un gant de velours. Voilà comment il percevait cette jeune femme. Elle était seule pour diriger ce haras entier, et semblait réussir dans son métier, mais elle avait aussi une certaine douceur qui lui plaisait. Cela se voyait qu’elle aimait les chevaux, elle ne faisait pas ça pour l’argent. Il sortit de ses pensées lorsque la brune se remit à lui parler, désignant quelque chose sur sa gauche.


- Là-bas se trouve le puits, seul réservoir d’eau pour tout le domaine, si vous avez soif ou bien vous voulez prendre une douche c’est là-bas qu’il faut vous rendre. A côté mon père a construit un petit abri exprès pour se laver. Comme ça, ça nous évite de faire des dizaines d’aller et venu. Je pense qu’on devrait mettre en place un système pour éviter les moments de gênes si vous voyez ce que je veux dire.


Il haussa un sourcil en voyant la demoiselle rougir puis détourner rapidement la tête. Que lui était-il passé par la tête ? S’était-elle imaginée se trouver face à lui, nu comme un ver ? Il pouffa discrètement. Peut-être allait-il bien s’entendre avec elle finalement, et peut-être que les journées passées chez elle iraient plus vite… Mirenia se racla la gorge, cherchant à dissiper sa gêne, puis reprit sa visite.


Ensuite ce bâtiment, le même que tout à l’heure est le seul pour les chevaux. Ici il y a le box de nos 11 pensionnaires, que je vous présenterais en bonne et due forme plus tard. Au fond à gauche, se trouve la sellerie. Il existe deux types de selles, celles de voyage et celles de travail, il y a aussi les brides, les longes et tout le matériel de soin nécessaire à l’entretient des chevaux. Tous les matins, il faut les panser et vérifier que tout va bien. Charles m’aide avec ce travail. Avant d’aller dans la maison je dois m’occuper impérativement de cette jument. 3eme box à droite. Elle s’est foulé le perronet lors d’un exercice et ce matin je suis allée chercher une crème exprès pour elle. Aller la rejoindre tandis que je vais chercher le matériel nécessaire. Elle est grise.


Barral acquiesça sans piper mot. Cette jeune femme savait se montrer directe et persuasive, elle changeait des péronnelles qu’il croisait à longueur de journée. Un bon point. Mais elle parlait un peu trop à son goût. Il se dirigea vers le box annoncé et caressa doucement la jument. La jeune femme arriva quelques minutes plus tard et se mit à parler à la bête grise. Accoudé à la barrière, Barral la regardait avec un mélange d’ennui et de curiosité. Il n’aurait pas cru qu’elle était comme ça au premier abord.


- Désolé je ne vous ai pas oublié mais j’ai tendance à faire passer les chevaux en priorité. Si cela vous gêne dîtes le moi, je tacherai de faire des efforts. Si vous avez la moindre remarque ou la moindre question par rapport à ce que je vous ai dit réfléchissez-y et nous en parlerons à l’intérieur. 


- Ne vous inquiétez pas pour ça – grommela t’il – Faîtes votre boulot c’est normal.


Elle se releva après plusieurs minutes et indiqua à Barral de la suivre.


- A présent passons à la maison et à vos quartiers. Et pour répondre à votre remarque précédente. Je suis peut être inconsciente et imprudente de vous ouvrir ma porte mais je suis comme ça et personne ne pourra me changer. Tant pis si ça me perd.  Bien voilà mon humble demeure. Ici c’est la pièce principale, le salon, je m’en sers souvent pour remplir mes papiers. A gauche la cuisine et au fond les toilettes. Au fond du couloir à droite il y a trois pièces. Votre chambre est au fond à gauche suivez-moi.


Barral ne fut pas surpris par la simplicité des pièces, car à vrai dire, la maison de ses parents ressemblait presque à celle-ci. Il ne put s’empêcher d’éprouver un peu de peine envers la jeune femme. Comme les soirs devaient être triste chez elle lorsque personne n’était là. Il ravala une réplique et la suivit dans la chambre, l’examinant.


- Voilà c’est ici que vous pouvez poser vos affaires. En face se trouve ma chambre, si vous avez le moindre problème venez me le dire. La porte au fond du couloir mène à la réserve, l’entrepôt comme je l’appelle. Vous y trouverez un peu de nourriture, du papier, c’est là où il y a les draps propres aussi. Je ferai votre lit tout à l’heure si ça ne vous dérange pas. Je vous propose d’aller à la cuisine boire un verre et discutez. – elle fit une pause et reprit - Au fait que les choses soit clair. Je suis une habitante de Ruderoc, j’ai un honneur et une entreprise à faire marcher. Il est hors de question que je vous laisse m’insulter en imaginant que je puisse vous faire une entourloupe. Alors que ce soit bien clair avant toute chose, je ne cherche pas votre confiance dès à présent c’est trop tôt, mais j’espère qu’à l’avenir vous évitiez ce genre de réflexion. Avez-vous des remarques ou des questions à me poser ?


Elle avait dit ça en posant un verre sur la table et en détournant le regard. Barral s’en saisit et ne pipa mot durant quelques minutes. Bien au moins il était fixé, cette femme avait réellement du tempérament. Un peu trop même, mais c’était mieux qu’une hypocrite. Il s’assit et fit tourner son verre entre ses doigts, pensif.


J’ai bien conscience que vous faîtes ce que vous voulez, vous êtes chez vous, ceci est votre domaine Madame. Néanmoins il serait dommage que votre maisonnette soit un jour brulé ou votre joli minois abîmé.  – il n’y avait n’y méchanceté n’y cruauté dans ces propos, juste un avertissement – Vous savez, beaucoup ne sont pas comme moi, les voleurs de chevaux ne sont pas rares. Et s’ils vous trouvent seule ici, je ne donne pas cher de votre peau. – Il leva son verre et la regarda – Je ne suis pas votre père et encore moins votre compagnon, mais soyez prudente, c’est un conseil. Vous auriez très bien pu tomber sur un malfrat de la pire espèce, qui aurait tenté de vous rejoindre dans votre lit ce soir par exemple. Heureusement pour vous je ne suis pas comme ça.


Il but son verre d’un trait et posa quelques pièces sur la table en regardant par la fenêtre. La nuit allait bientôt tomber.


- En remerciement pour votre logement et votre accueil. Et laissez-moi me faire une opinion de vous avant de m’ordonner quoi dire. Je suis d’un naturel méfiant. – il la regarda à nouveau – Voulez-vous que je vous aide à préparer le dîner ? Ou quoi que ce soit d’autre ? J’ai fait une longue route à pied pour venir jusque ici et apprécierais de me coucher sous peu, surtout si je dois repartir demain.

 
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MessageSujet: Re: Crinière au vent, âme indomptable.   Crinière au vent, âme indomptable. EmptySam 12 Juil - 0:27

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Barral & Mirenia

Le silence dura une nouvelle fois, c’est à ce moment là que je me rendis compte que depuis le début je déballais ma vie, je parlais, je parlais et lui il ne disait presque rien … Peut être que je le gonflais, peut être qu’il en avait rien a faire… Je m’étais vraiment emportée sur le coup. Excitée de savoir que j’aurais un peu de compagnie pendant quelques temps. Mais bon il était temps que je me calme. Je pris une gorgée et fis tout mon possible pour garder le silence religieux qui s’était installé. Attendant qu’il le rompe en premier. De plus le silence était mon quotidien par ici, quoique des fois je parlais à Charles ou aux chevaux… Mais bon je fus tout de même heureuse lorsqu’il reprit la parole.


- J’ai bien conscience que vous faîtes ce que vous voulez, vous êtes chez vous, ceci est votre domaine Madame. Néanmoins il serait dommage que votre maisonnette soit un jour brulé ou votre joli minois abîmé. Vous savez, beaucoup ne sont pas comme moi, les voleurs de chevaux ne sont pas rares. Et s’ils vous trouvent seule ici, je ne donne pas cher de votre peau.  Je ne suis pas votre père et encore moins votre compagnon, mais soyez prudente, c’est un conseil. Vous auriez très bien pu tomber sur un malfrat de la pire espèce, qui aurait tenté de vous rejoindre dans votre lit ce soir par exemple. Heureusement pour vous je ne suis pas comme ça.


J’hochais la tête, oui c’était mon domaine, c’est moi qui l’avait crée de mes propres mains. Et j’en étais fière ! Cela faisait deux ans que tout ce petit monde tournait et pour l’instant tout allait bien. Je baissais les yeux sous la remarque des voleurs de chevaux… Malheureusement mon père en avait été victime lorsque j’étais toute petite et j’avais eu la trouille de ma vie. Les voir défoncé les barrières et partir au galop dans la pleine. Aujourd’hui encore ça me fendait le cœur et les larmes me montaient aux yeux. Je tachais de les essuyer rapidement avec ma manche. De mon sort je m’en fichais, j’étais une habitante de Ruderoc, la vie dure je connaissais, cependant les chevaux c’est ma vie et je me refuse a ce que quelqu’un leur fasse du mal.

J’allais répondre lorsque j’entendis un bruit qui provenait de la table. Là je vis son verre vide et quelques pièces. J’écarquillais les yeux. Pourquoi ? J’allais lui poser la question mais il me devança.




Je devais ressembler à un poisson à ce moment là. Comment ? Pourquoi ? Mais… je ne pouvais pas accepter… Cependant il fallait penser aux provisions pour son voyage et cet argent serai le bienvenu. Je me mordis la lèvre inférieure prise dans mon dilemme intérieur. Finalement je décidai d’accepter. Je me rendis compte que la nuit commençait à tomber et que j’étais en retard dans mon planning du soir.

Je me levai précipitamment et allait nettoyer les verres. Une fois cela fait je me sechais les mains sur mon pantalons et répondis.



-Merci pour votre sollicitude de toute à l’heure mais je n’ai pas peur de me faire mal. Je ne suis pas une de ses filles qui tiennent absolument à avoir une peau parfaite. Si vous toucher mes mains vous verrez sans surprise de la corne. Cela fait un peu plus de deux ans que je m’occupe seule du haras et le travail est rude. Je n’ai pas peur de souffrir ou de la mort, ma seule peur c’est la santé de mes chevaux. Je ne veux pas qu’il leur arrive du mal. Ensuite qu’on mette les choses aux clair, appelez moi Mirenia et non Madame ça c’est ma mère. Vous êtes même peut être plus vieux que moi. J’ai seulement 20ans vous savez.


Je lui souriais gentiment tout en pensant au maigre repas du soir, en faite je n’avais plus rien dans mes placards sauf quelques fruits que je lui proposais.


-Excusez moi, ce soir pour manger il me reste seulement quelques fruits. Servez vous ils sont dans le récipient derrière vous. Allez vous reposer après, demain sera une longue journée. Merci pour les pièces d’ailleurs elles me serviront à acheter les vivres pour votre voyage. Si vous voulez prendre une douche avant de dormir, comme vous voulez faite comme chez vous. Moi je vais aller m’occuper des chevaux pour la nuit. D’ailleurs Charles devrait avoir commencé. Je vous souhaite bonne nuit et à demain, en espérant que vous aurez fais de beaux rêves.


Sur ce je sortis dans la pénombre et allais vers le pré. Les chevaux y étais encore mais les selles avaient été ranger. Merci Charles. J’appelais les animaux et je les fis rentrer tous les quatre. Charles était déjà en train de s’en occuper. Je lui fis un signe et m’occupais de ceux restant. Une fois cela fini j’allais remercier le jeune garçon.



-Désolé, j’étais occupée. Un client. Merci pour ton aide. On se revoit demain même heure.



Il me sourit et hocha la tête avant de courir vers sa maison. Je le saluai de la main et rentrai me mettre au chaud. L’air s’était considérablement refroidi à la tombé de la nuit. Je soufflais les bougies encore allumées puis allais dans ma chambre. Avant je m’arrêtais devant la sienne. Je me retins de frapper en n’entendant aucun bruit de l’autre coté. Je soufflais tout de même un autre bonne nuit puis entrais dans ma chambre. Là je me changeais, brossais mes longs cheveux puis filais sous les draps. Je ressassais ma journée comme je le faisais tous les soirs et souris en repensant à Barral. La vie au haras allait prendre une autre tournure dès à présent. Et je m’en réjouissais d’avance .



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MessageSujet: Re: Crinière au vent, âme indomptable.   Crinière au vent, âme indomptable. EmptyDim 20 Juil - 16:49

J'avance, je vole, je cours, pas à pas la liberté s'offre à moi, étendues de plaines n'appartenant à aucun roi, me battant chaque jour....
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Un ange passa. La jeune femme le regardait avec des yeux ronds, bouche entrouverte. Barral la vit soudain se pincer les lèvres, comme si elle réfléchissait à ses dernières paroles. Il prit son mal en patience et prit ses aises, s’affalant de manière nonchalante sur la chaise et croisant les bras. Mirenia se leva soudainement après avoir jeté un œil par la fenêtre et nettoya rapidement ses verres avant de prendre la parole.


Merci pour votre sollicitude de toute à l’heure mais je n’ai pas peur de me faire mal. Je ne suis pas une de ses filles qui tiennent absolument à avoir une peau parfaite. Si vous toucher mes mains vous verrez sans surprise de la corne. Cela fait un peu plus de deux ans que je m’occupe seule du haras et le travail est rude. Je n’ai pas peur de souffrir ou de la mort, ma seule peur c’est la santé de mes chevaux. Je ne veux pas qu’il leur arrive du mal. Ensuite qu’on mette les choses aux clair, appelez-moi Mirenia et non Madame ça c’est ma mère. Vous êtes même peut être plus vieux que moi. J’ai seulement 20ans vous savez.


Elle lui avait dit tout ça avec un sourire et Barral le lui rendit avec surprise. Vingt ans, vraiment ? Cette femme était tellement… Surprenante. Tenir seule un haras… Certes, à Ruderoc chacun devait se salir les mains, et les femmes se situaient dans le même panier que les hommes. Les habitants de cette région devaient toujours se battre pour vivre, mais il ne s’attendait pas à ce que la jolie brune soit aussi téméraire. Qu’elle ne prenne pas forcément gare à son physique passait, peu de femme à Ruderoc se souciait réellement de leur apparence. Mais que la vie de ses chevaux passait avant sa propre sécurité, cela ne se tenait pas…


Elle s’avança alors vers lui tendant la main vers un meuble se situant derrière lui.


Excusez-moi, ce soir pour manger il me reste seulement quelques fruits. Servez-vous ils sont dans le récipient derrière vous. Allez-vous reposer après, demain sera une longue journée. Merci pour les pièces d’ailleurs elles me serviront à acheter les vivres pour votre voyage. Si vous voulez prendre une douche avant de dormir, comme vous voulez faite comme chez vous. Moi je vais aller m’occuper des chevaux pour la nuit. D’ailleurs Charles devrait avoir commencé. Je vous souhaite bonne nuit et à demain, en espérant que vous aurez fait de beaux rêves.


- Merci. – eut tout juste le temps de murmurer Barral avant que Mirenia ne referme la porte derrière elle.


Il prit une pomme, se leva et se dirigea vers la fenêtre afin d’observer la jeune femme.  Celle-ci se dirigeait vers le pré, où le gosse qu’il avait aperçu ce matin se chargeait d’ôter les selles. Il jeta son trognon de pomme et lança un dernier regard à la femme. Il lui apprendrait à se montrer plus prudente. Il se dirigea vers sa chambre, ramassant sa besace en route. Il irait se lavait le lendemain. 


Il referma la porte, balança son sac sur le sol et ôta ses bottes boueuses et sa cape avant de s’affaler sur le lit. Il passa ses mains derrière le crâne et inspira profondément, fixant le plafond. Lui qui pensait être tranquille… Il lui fallait penser à sa feuille de route et à ses vivres. Il lui faudrait bien évidemment de l’eau. Mais il ne devait pas non plus se charger car son voyage se ferait cette fois encore à pied… Enfin, il verrait déjà ce qu’il trouverait demain au marché. Il devait d’abord se reposer. Il se releva, fit son lit et ôta sa chemise avant de se coucher. Le jeune homme ferma les yeux et s’assoupit rapidement. Il fut réveillé lorsqu’il entendit Mirenia revenir, mais n’entendant aucun bruit suspect, se rendormit vite.


-------


Il était tôt lorsque Barral s’éveilla le lendemain. Le soleil venait à peine de se lever. Grommelant devant la journée qui s’annonçait, il s’assit sur le lit et s’étira, faisant craquer les muscles de son dos et de sa nuque. Puis, il remit ses bottes et ramassa sa chemise. Il la sentit et grogna, il allait devoir la passer sous l’eau. Il se gratta le crâne et, après un regard vers son sac, sortit l’un de ses poignards et le rangea dans sa botte. On est jamais trop prudent….


Il ouvrit doucement la porte et, n’entendant aucun bruit dans la maison, sortit. Il hésita pendant quelques secondes, repensant aux paroles de la jeune femme. Mettre un système en place afin d’éviter les moments de gêne… Il chercha un papier du regard mais n’en trouvant pas, haussa les épaules. Tant pis, de toute manière si elle ne le voyait pas dans sa chambre elle se mettrait sans doute à sa recherche. 


Il sortit sous l’air frais et revigorant, les premiers rayons du soleil commençant à réchauffer sa peau, et se dirigea vers le petit puits. Vérifiant le bon fonctionnement de la douche, il ôta alors ses affaires et s’enferma dans le petit abri, non sans avoir garder auprès de lui son poignard.. Enfin si on pouvait appeler ça s’enfermer…  La tête et les épaules du jeune homme dépassaient du caisson en bois. Il rejeta le crâne en arrière, laissant couler l’eau fraîche sur ses cheveux et sur ses muscles. Il fit quelques étirements et se mit à chanter, d’une voix grave.


Loin au-delà des montagnes froides et embrumées,
Vers des cachots profonds et d'antiques cavernes,
Il nous faut aller avant le lever du jour,
En quête de l'or pâle et enchanté..


Il ouvrit soudain les yeux et stoppa son chant, se sentant épié.


- Bonjour Mirenia. Je ne vous dérange pas j'espère?
 
 
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MessageSujet: Re: Crinière au vent, âme indomptable.   Crinière au vent, âme indomptable. EmptyMar 22 Juil - 1:09

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Barral & Mirenia

Lorsque le soleil sortit de sa cachette à l’horizon j’ouvris les yeux. Cela faisait deux ans que je ne m’accordais aucune grasse matinée à cause du travail et à force mon horloge interne s’était réglé en fonction du soleil, c'est-à-dire très tôt. Normalement je m’en offusquais pas mais fallait dire qu’hier à été une journée riche en émotion et en travail entre le voyage, les exercices avec les chevaux et la rencontre avec Barral plus toutes les corvées d’à coté. Pour une fois j’avais envie de trainasser un peu. Oh bien sûr pas longtemps seulement une dizaine de minutes. Le temps de me réveiller correctement avant de sauter dans mes vêtements et de partir travailler. Je me tâtais de prendre une douche avant, puis je me souvins qu’aujourd’hui c’était jour du marché et si je puais le crottin ou les écuries je redoute que quelqu’un veuille me vendre quelque chose. Je décidais alors de me lever. Je m’étirais, frottais mes yeux et pris mes affaires dans les bras. Je n’entendais aucun bruit dans la maison. Peut être que Barral dormait encore, après tout hier fut une longue journée pour lui aussi. Je fis le trajet jusqu’à la porte sur la pointe des pieds pour déranger le moins possible le dormeur.

Une fois la porte franchis je frissonnais, il ne faisait pas très chaud à cette heure ci et je portais seulement une tunique de nuit, un peu courte car ma mère me l’avait tricoté avant que je termine ma croissance et que je n’avais pas envie de dépenser de l’argent dans de telles futilités pour l’instant elle n’était pas assez user pour que je la remplace. Et puis je commençais déjà à m’habituer à la fraicheur. Lorsque mes pieds nus rencontrèrent l’herbe humide de rosé, je fis bouger mes orteils. C’était amusant et rafraichissant. De plus la sensation de l’herbe mouillée sous les pieds était … comment dire… apaisante. Oui à présent je me sentais bien. Mais je n’allais pas rester ici toute la journée. Avant d’aller à la douche je dis bonjour à tous mes pensionnaires, dont certains dormait encore. Les petits chanceux. Une fois mon petit détour fait, je me rendis vers la cabine de douche. Quelle ne fut pas ma surprise d’y retrouver Barral. La pauvre porte ne cachait presque pas le haut de son corps. Heureusement qu’elle cachait sa virilité sinon ça en serait encore plus gênant. Je me retournais, rouge de gêne et alors que j’allais avertir de ma présence il se racla la gorge.



- Loin au-delà des montagnes froides et embrumées,
Vers des cachots profonds et d'antiques cavernes,
Il nous faut aller avant le lever du jour,
En quête de l'or pâle et enchanté..



Durant la chanson, je ne pus m’empêcher de me retourner. Le timbre de sa voix était magnifique et cette chanson contenait une histoire. Elle me rappelait quelque chose mais je ne pus me souvenir exactement. En tout cas sa voix m’avait charmé et je ne pouvais plus le quitter du regard. Cependant je ne me rendis pas compte qu’il s’était arrêter et me fixait. Seule sa voix me fit reprendre mes esprits.


- Bonjour Mirenia. Je ne vous dérange pas j'espère?


Je sursautais avant de rougir de plus belle. Prise en faute je me retournais rapidement en fixant le sol une nouvelle fois. Je sentais que ça allait rapidement devenir une habitude si cela continuait ainsi.



-Bo…Bonjour Barral. Euh… Et bien non c’est plutôt moi … Enfin je veux dire c’est moi qui vous dérange. Je… Je suis désolé, je … Je vais vous laisser. Prévenez moi quand vous aurez terminer. Je ne pense pas aller bien loin.


Sans plus de cérémonie je me dirigeais vers le batiment le plus proche, je tournais dasn la coin et m’affalais sans aucune grâce. Mes jambes ne me tenaient plus. Une fois assise je remontais mes genoux contre ma poitrine et enfouie ma tête dedans. Je venais de vivre le moment le plus gênant et le plus honteux de ma vie. A présent, il allait me prendre comme une perverse ou une folle. En clair quelqu’un de malsain. Alors que je ne le suis pas… Enfin je crois. Et si en faite je l’étais et que je ne m’en étais pas rendu compte parce que je n’avaias jamais été en présence d’un homme aussi longtemps et encore moins dans ce genre de situation… Argh, je n’avais qu’une envie s’était de me réfugier dans un trou de souris. Très mais alors très loin d’ici si possible.

Quelques minutes s’écoulèrent tandis que je ruminais de sombre pensée me questionnant sur mon comportement malsain. Parce que oui, j’avais apprécié de l’entendre chanter, sa voix m’avait transpercée, son timbre envoûtant et un peu rauque avait tout un charme. De plus, je n’avais pu empêcher mes yeux de naviguer sur la moindre parcelle de peau qu’il m’ait été donné de voir. Je ne me comprenais pas. Alors quand j’entendis des pas et vis une ombre se dessiner au dessus de moi je ne pus que m’excuser.



-Pardon de vous avoir dérangé je ne voulais pas vous épier, j’étais seulement venue prendre une douche avant d’aller au marché et… et vous étiez là. Puis vous avez chanté et j’ai été envoûté. Excusez moi, je n’ai pas pu m’en empêcher. Je suis désolé. Si vous voulez que je reste à une distance raisonnable dîtes le moi je comprendrais parfaitement.


Sans le vouloir je sentis mes yeux s’embuer. Je me sentais tellement mal. Mon père m’avait souvent répéter qu’un homme était fier et que le voir de un état de vulnérabilité était souvent mal pris et que ça pouvait avoir des conséquences sur le voyeur. Ma mère m’avait raconté qu’une amie à elle qui était femme de chambre dans une auberge avait surpris un client en train de s’habiller et sans préambule elle fut violer et frapper. Et personne n’avait rien dit car pour tout le monde s’était normal. Et si Barral était comme cet homme, bien qu’hier je faisais la fière car je n’avais pas peur de la mort, ni de la souffrance j’avais oublié que j’avais peur de cette option, être salie. De plus la veille j’avais occulté cette partie de son discours, il allait me prendre pour une faible et une lâche. Me reprenant un petit peu, je séchais mes larmes avec ma tunique trop courte je m’excusais encore, refusant de le regarder dans les yeux.




-Pardon.




J’attendis alors sa sentence pour l’avoir vu presque nu. Au moins dans ma tête je pus me féliciter de tomber sur un homme qui possédait un certain charme au lieu, des lourdauds qui passaient de temps à autres dans la région pour nous voler le peu d’argent qu’on avait pu récolter. Si ça avait été le cas, je préférais me donner la mort. C’est sur cette pensée que mon regard se fit déterminer et que j’allais affronter ma sanction. Alors je levais enfin les yeux pour les fixés dans ceux de Barral.



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MessageSujet: Re: Crinière au vent, âme indomptable.   Crinière au vent, âme indomptable. EmptyJeu 31 Juil - 20:11

J'avance, je vole, je cours, pas à pas la liberté s'offre à moi, étendues de plaines n'appartenant à aucun roi, me battant chaque jour....
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Barral la vit sursauter, rougir comme une pivoine puis se détourner de lui, fixant le sol. Il rit doucement. Ah les femmes... Il était caché par cette cabine et pourtant la réaction de la demoiselle lui donnait l'impression d'être complètement nu devant elle. Ce n'était pas qu'il était exhibitionniste loin de là, mais à tout casser, Mirenia ne devait voir de lui que ses épaules et son visage, et peut-être un peu son torse. Mais pas plus. Alors pourquoi devenait-elle comme ça? En pinçait-t-elle pour lui? Il rejeta cette question. Bien sûr que non, ils ne se connaissaient que depuis deux jours. Certes il était bien bâti mais tout de même... Une idée jaillit alors dans son esprit? Et si elle était toujours chaste? Cela expliquerait alors pourquoi la vue d'un homme la mettait dans tout ses états... Il fut interrompu dans ses pensées lorsqu'elle prit la parole.


- Bo... Bonjour Barral. Euh... Et bien non c'est plutôt moi... Enfin je veux dire, c'est moi qui vous dérange. Je... Je suis désolée, je... Je vais vous laisser. Prévenez moi quand vous aurez terminé. Je ne pense pas aller bien loin.


Puis elle s'enfuit et entra dans le bâtiment le plus proche. Barral haussa un sourcil lorsqu'il remarqua la tenue de la jeune femme. Une nuisette? Et trop courte qui plus est. L'homme soupira, baissant la tête. Elle n'était pas prudente... Pas prudente du tout... Et puis même. Cette cabine était beaucoup trop loin de chez elle. Si jamais quelqu'un venait alors qu'elle était sous sa douche... Il frissonna. Non. Mieux valait ne pas y penser. Il secoua la tête avec violence. Pourquoi se souciait-il autant de la jeune femme? Il allait apprendre à monter, acheter Ténébreux et disparaîtrait de sa vie. Oui. C'était ça son plan, de base. Il prit sa chemise et la passa sous l'eau fraîche afin de la laver. Il devrait peut-être en acheter une nouvelle... Il avait l'argent nécessaire. Après quelques minutes de plus passées sous l'eau fraîche, il stoppa l'eau. Enfilant ses dessous, son pantalon et ses bottes, il sortit de la cabine.


Le soleil continuait de se lever et Barral admira pendant quelques secondes le magnifique paysage s'offrant devant lui. Radieux, il se dirigea torse nu, chemise dans une main et poignard dans l'autre, vers le bâtiment où Mirenia s'était réfugiée. Cela ne servait à rien de mettre sa chemise maintenant, elle était trempée. Sourirant toujours, il entra dans le hangar, cherchant du regard la jeune femme. Il n'eut pas à chercher bien loin, elle se tenait juste à côté de l'entrée. Genoux rapprochés sur sa poitrine, serrés avec force par ses deux petits bras, elle semblait en proie à une intense réflexion. Mais ce qui frappa surtout Barral fut ses yeux. Alors qu'hier ils étaient fiers et joyeux, ils semblaient en ce moment même sombres et terrifiés. Sur le coup, le sourire du jeune voleur s'effaça, et il ne su quoi dire. Mirenia prit alors la parole, d'un débit rapide et aigu.

- Pardon de vous avoir dérangé, je ne voulais pas vous épier, j'étais seulement venue prendre une douche avant d'aller au marché et... et vous étiez là. Puis vous avez chanté et j'ai été envoûté. Excusez moi, je n'ai pas pu m'en empêcher. Je suis désolé. Si vous voulez que je reste à une distance raisonnable dîtes le moi je comprendrais parfaitement.


Barral fut saisi par le ton employé ainsi que par les émotions qui fusèrent de la bouche de la jeune femme. Elle semblait si fragile maintenant, comme si elle avait peur... De lui? Pourquoi? Parce qu'elle avait vu... Rien du tout. Elle n'avait rien vu. Certes si elle l'avait vu nu peut-être se serait-il énervé mais là... Il n'y avait pas mort d'homme. Il la sentit renifler. Elle pleurait? Barral se gratta la tête. A part sa jeune soeur et sa mère, il n'avait guère fréquenté les jeunes filles. Il les trouvait si stupides. Mais Mirenia était différente, elle savait se montrer forte, mais derrière sa carapace se cachait une beauté fragile...


De quoi avait-elle peur? Il s'accroupit devant elle, croisant les bras. Peut-être dû t'elle voir son poignard car elle ajouta une nouvelle fois avec empressement une énième excuse tout en reculant un peu plus. Il fit passer son poignard dans son autre main afin de poser le première sur le bras de la jolie brune. Il la sentit tressaillir à son contact. C'était donc ça... Elle avait peur de ce qu'il allait lui faire... En même temps, il est vrai qu'elle pouvait s'attendre au pire, seule dans le foin avec un homme qu'elle ne connaissait presque pas... Il se maudit intérieurement, puis prit la parole d'une voix douce.


- Mirenia. - il lui releva le menton afin qu'elle le regarde enfin dans les yeux. - Ce n'est pas de votre fait. Vous m'avez prévenu hier de mettre en place une organisation pour les moments de douche. Je n'ai pas osé vous réveiller ce matin, ce qui est arrivé est donc de ma faute, vous n'avez pas à vous excuser. C'est plutôt moi qui le devrait - il posa son couteau au sol pour qu'elle soit plus confiante - Je vous ai fait peur hier, en vous parlant de bandits et de voleurs qui pourraient vous vouloir du mal, mais je ne vais rien vous faire, je ne vais pas vous toucher - remarquant qu'il était encore torse nu, il ajouta - si vous voulez je remet immédiatement ma chemise même si elle est complètement mouillée...


Il posa à nouveau la main sur son bras frêle.


- Je regrette de vous avoir fait peur. Je ne pensais pas que mes paroles vous avez touchées à ce point, même si c'était mon but. - il sourit - Vous êtes différente de toutes les femmes que j'ai connu. D'autres se seraient jetées sur moi et vous, vous vous enfuyez couverte de honte. Jusqu'à présent, je trouvais les femmes prétentieuses et sournoises. Il faut croire que vous êtes une exception.


Il ramena l'une de ses longues mèches brunes derrière son oreille, doucement. Il savait maintenant pourquoi il se comportait de cette façon avec elle. Elle lui rappelait un peu sa soeur...


- Maintenant allez prendre une douche. Je vous attend là.


Il ne lui dit pas, mais si il comptait se poster à cet endroit, c'est tout simplement parce qu'il pouvait voir à la fois le paysage, mais aussi la petite cabine de douche. Il n'était pas un voyeur. Mais étant d'un naturel méfiant, il surveillerait les alentours. Il ne voulait pas qu'elle se fasse attaquer alors qu'elle se lavait...
 


 
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MessageSujet: Re: Crinière au vent, âme indomptable.   Crinière au vent, âme indomptable. EmptyJeu 7 Mai - 18:07

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Barral & Mirenia



- Mirenia.  Ce n'est pas de votre fait. Vous m'avez prévenu hier de mettre en place une organisation pour les moments de douche. Je n'ai pas osé vous réveiller ce matin, ce qui est arrivé est donc de ma faute, vous n'avez pas à vous excuser. C'est plutôt moi qui le devrait . Je vous ai fait peur hier, en vous parlant de bandits et de voleurs qui pourraient vous vouloir du mal, mais je ne vais rien vous faire, je ne vais pas vous toucher, si vous voulez je remets immédiatement ma chemise même si elle est complètement mouillée...


Je ne pus m’empêcher  de sourire à cette remarque, de plus mes yeux parcourèrent de leur propre volonté ce torse nu. Je sentis mes joues rougir en un rien de temps et je baissais le regard rapidement.



- Je regrette de vous avoir fait peur. Je ne pensais pas que mes paroles vous avez touchées à ce point, même si c'était mon but. - il sourit - Vous êtes différente de toutes les femmes que j'ai connu. D'autres se seraient jetées sur moi et vous, vous vous enfuyez couverte de honte. Jusqu'à présent, je trouvais les femmes prétentieuses et sournoises. Il faut croire que vous êtes une exception.



Je mis mes mains sur mes joues pour cacher de nouvelles rougeurs. Je me relevais doucement et secouais la tête de droite à gauche. Il remit l’une de mes mèches rebelles, et je le fixais dans les yeux.


-Désolé je n’aurais pas du réagir si vivement. Excusez mon comportement.


Je ne savais pas ce qui se passait dans ma tête en ce moment, peut être était ce du à mon manque de sommeil, ou bien à la fraicheur du matin  mais il m’était impossible de comprendre mes propres réactions. J’avais honte de moi. Je n’aurais pas du, en plus cela faisait même pas un jour que je connaissais Barral et il m’avait vu dans un de ces état. Pourvu qu’il ne prenne pas la fuite, ce qui serait normal à sa place.



- Maintenant allez prendre une douche. Je vous attend là.

J’hochais la tête tel un automate avant de me diriger vers mes affaires que j’avais lacher dans la course, je vérifiais qu’il n’y ai pas de tache et filai sous la douche à toute vitesse me cachant à l’intérieur pour enlever mes vêtements. En faisant couler l’eau je fermais les yeux priant pour que tout cela ne soit qu’un rêve ou plutôt un cauchemar, bon je suis pas si naïve que ça, alors j’espérais au moins que l’eau fraiche me remettent les idées au clairs. De plus aujourd’hui c’était un jour de marché il fallait être au mieux de sa forme pour pouvoir négocier au maximum. La vie est rude et c’est dur de grappiller quelques pièces d’or pour pouvoir manger. Une fois la douche finis je préférais rester à l’intérieur de la douche pour m’habiller, j’étais encore un peu humide mais le soleil montait vite dans le ciel me permettant de me sécher. Je sortis de l’abris avant de mettre mes bottes d’équitation ainsi que ma cape rouge, cape venant de ma mère, par-dessus mon chemisier noir et mon pantalon noir. Seuls vêtement que je n’utilisais pas pour faire de l’équitation bien trop précieux. Je me brossais les cheveux avec mes doigts pour les arranger un minimum. Je tournais la tête vers l’endroit où j’avais laisser mon invité et l’y vit toujours me regardant. Un regard tellement perçant que je ne pu y tenir tête lontemps. Mes yeux se détournèrent alors vers le ciel et le soleil. Je souris, encore une bonne journée qui s’annonçait.

J’allais rejoindre Barral d’un pas lent, retardant au maximum un moment gênant. Je ne savais pas trop quel comportement adopté. Devrais je faire une nouvelle fois mes excuses ou bien faire comme si de rien n’était. Je décidais à la dernière seconde de choisir la seconde option.



-On va bientôt partir pour le marché donc prenez ce que vous voulez et nous partirons, je vais chercher mon panier et ma bourse puis je serai prête. C’est une bonne journée qui s’annonce, nous devrions y aller tôt avant que le marché ne soit bondé.


Je me mis en marche jusqu’à la maison et à une dizaine de mètres de lui je me retournais.



-Encore désolé pour tout à l’heure, je ne sais pas ce qui m’a pris. C’était inconvenant de ma part. Pardon.




J’inclinais la tête avant de repartir chercher mes affaires. Une fois cela fait, j’allais passer un peu de temps avec les chevaux en attendant. Je regardais la blessure de Brise puis j’allais bichonner ma Nawel qui me le rendis bien en secouant la tête. J’éclatais de rire, juste avant d’entendre des bruits de pas proches de moi.



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