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 La route se poursuit sans fin...

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Barral Warin
Barral Warin


∆ AVENTURES : 156

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MessageSujet: La route se poursuit sans fin...   La route se poursuit sans fin... EmptySam 9 Mai - 23:44


"La route se poursuit sans fin..."
Mirénia & Barral




Barral sentit les yeux de Mirenia se poser sur son torse avant même de les voir. Ils parcoururent chaque millimètre carré de sa peau pour ensuite regarder le sol. Un sourire moqueur s'installa bien malgré lui sur son visage. Comme les femmes étaient différentes. Il les avait toujours trouvées sournoises et moqueuses, naïves. Il trouvait qu'elles étaient une perte de temps, elles qui étaient toujours en train de parler pour ne rien dire. Pourquoi avait-il fait cette généralité? Pour avoir parcouru presque tous les territoires d'Hibéria, Barral pouvait finalement affirmer que les femmes étaient bien différentes selon les endroits où elles étaient nées. Il les avait trouvées fortes et rebelles à Riveclair, où une grande partie était des pirates. Il en avait aussi vu des fières et perfides en tant que prostituées. Il avait parlé à des femmes hautaines et froide à Castel-Blanc. Mais il est vrai qu'il avait peu parlé à des femmes de Ruderoc. Il avait eu sa mère en exemple sous ses yeux, fière, forte, travailleuse et protectrice à la fois. Et sa petite soeur, la douceur incarnée. Pourquoi, en ayant ces deux perles sous les yeux n'avait-il jamais cru que d'autres femmes pouvait être gentilles et généreuses? Il souffla, rompant le fils de ses pensées pour se tourna vers Mirénia.

La jeune femme mit ses mains devant son visage et se releva, les joues rouges. Barral fit semblant de ne pas s'en apercevoir, il ne voulait pas accentuer encore plus sa gêne. Elle se dirigea d'un pas raide vers la petite douche, ramassant au passage ses vêtements. Le jeune homme remit alors sa chemise encore humide, puis s'assit à même le sol, le regard tourné vers la cabine de toilette.
Mirénia s'y était enfermée et venait apparemment d'ôter ses vêtements, Barral les voyait pendre sur l'un des panneau de bois. Sans aucune gêne, il gardait les yeux fixées sur le haut du crâne de la jeune femme qui dépassait de la cloison. Il fronça les sourcils, agacé. Depuis quand se lavait-elle de cette manière? Elle vivait à Ruderoc bon sang ! Même si les guerriers étaient réputés pour défendre leurs territoires et chasser les voleurs, Mirénia était seule et n'avait pas les moyens de se défendre ! Barral se trémoussa sur le sol, réfléchissant. Elle n'avait aucune idée du danger qui l'entourait. Il pouvait très bien décider, à l'instant même de se diriger vers la petite cabine et d'entrer à l'intérieur pour faire du mal à la jeune femme. Elle était seule et dans le plus simple appareil. Il frissonna, les poils se dressant sur ses bras musclés. Elle ne pourrait rien faire contre lui, alors si plusieurs hommes arrivaient...

Barral se redressa soudain, comme s'il avait été piqué par des guêpes, puis se mit à faire les cent pas. "Arrête de t'inquiéter pour elle" pensa-t-il, frustré. "Tu ne la connais même pas, pourquoi cela te met-il dans cet état là?"

- J'ai juste besoin d'un cheval.

Il s'était arrêté, exprimant à voix haute et d'un ton bourru ses pensées tout en fixant la cabine et ses alentours. Mirénia était toujours sous l'eau fraîche. Sans doute ruminait-elle son comportement. Barral sourit en se souvenant de sa petite crise mais se reprit aussitôt.

- Un cheval. Juste un cheval. Et bien sûr apprendre à monter ce maudit canasson ! - Il frappa du pied sur le sol, passablement énervé, puis se remit à faire les cent pas. - Je n'ai pas de temps à perdre avec ça...

Il s'arrêta à nouveau, expirant profondément, l'esprit en totale contradiction. Il voulait être libre, mais aider les plus pauvres, ceux qui avait besoin de son aide...

- Mais ça ne veut pas forcément dire financièrement, tous n'ont pas forcément besoin d'argent...

Mirénia venait de sortir de la petite cabane. Barral s'arrêta, bras croisés et la regarda enfiler ses bottes et ajuster sa longue cape rouge. Elle tourna un regard vers lui avant de se tourner vers le soleil qui se levait doucement.

- Quelle plaie... - Souffla t'il en donnant un coup de pied dans un caillou.


Mirénia s'avançait d’un pas lent, exaspérant Barral. Pourquoi agissait-elle de la sorte? Il ne lui avait pas jetais la pierre pourtant.

- On va bientôt partir pour le marché donc prenez ce que vous voulez et nous partirons, je vais chercher mon panier et ma bourse puis je serai prête. C’est une bonne journée qui s’annonce, nous devrions y aller tôt avant que le marché ne soit bondé. - Elle partit devant et se retourna. - Encore désolé pour tout à l’heure, je ne sais pas ce qui m’a pris. C’était inconvenant de ma part. Pardon.

Puis elle se remit en marche, laissant Barral agacé. Il se passa la main dans les cheveux et suivit le mouvement. Il retourna dans la petite maison chercher le reste de ses affaires, remit sa cape et sortit. Un éclat de rire retentit, léger et doux, et le jeune homme se dirigea vers l'enclos. Elle l'attendait là, caressant un de ses chevaux. Il pencha la tête, toujours agacé et se racla la gorge pour annoncer sa présence.

- Je suis prêt. Nous pouvons y aller.

Et il la suivit. Pendant quelques minutes, il ne dit rien, ruminant de sombres pensées, une main tenant son baluchon, l'autre serrant la poignée de son épée, puis il prit la parole.

- Dîtes moi Mirénia, vous vivez bien seule? Comment avez-vous fait pour survivre ici si longtemps alors que vous vous douchez tous les matins au beau milieu de la plaine? N'avez-vous donc pas conscience des risques qui vous entourent? Vous, une femme seule, ouvrez la porte à un parfait inconnu, lui offrait votre argent en échange d'un service et vous enfermez dans le plus simple appareil dans un minuscule abri en bois sans que vous ne puissiez voir le danger aux alentours. Vous cumulez ! - Il avait dit cette dernière phrase sur un ton de reproche. - Un autre homme vous aurez rejoint dans cette minuscule cabine - lui dit-il abruptement en la fixant d'un regard où se mêler la colère, la froideur et l'inquiétude - Vous n'auriez rien pu faire Mirénia. Peut-être savez-vous vous défendre, je n'en sais rien, mais il aurait eu raison de vous...

Il marcha silencieusement pendant quelques secondes puis finit par prendre le poignet de la jeune femme pour l'obliger à lui faire face.

- Je ne veux pas de vos excuses. Je veux que vous preniez garde à ce qui vous entoure. Ne croyez pas que c'est parce que je suis issu de Ruderoc que vous pouvez me faire pleinement confiance. Ce ne serait que folie. J'ai déjà commis certains actes dont vous me croirez peut-être incapable, mais je reste un homme Mirénia, avec des désirs, des pulsions animales. On ne sait jamais ce qu'il peut nous arriver...

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MessageSujet: Re: La route se poursuit sans fin...   La route se poursuit sans fin... EmptyJeu 14 Mai - 23:46

PV : Barral
La route se poursuit sans fin… ~



La route se poursuit sans fin... 650970url

Ses bruits de pas l’annonçait mais son raclement de gorge était bien significatif d’une présence à mes coté. Je carressais une nouvelle fois la jument avant de me tourner dans sa direction.
- Je suis prêt. Nous pouvons y aller.

Je ne dis rien préférant sourire puis pris la direction du centre du village où se déroulait le marcher, je touchais discrètement ma bourse cacher dans un recoin de ma cape et grimaçais, elle n’était pas bien épaisse et pourtant il fallait que cela soit suffisant étant donné que je n’étais plus seule.
D’ailleurs en parlant de lui je lui jetais un coup d’œil en coin et vis une mine qui ne plut pas vraiment sur son visage. Je ne savais pas à quoi il pensait mais ce que je savais c’est que ce n’était pas joyeux. Au moment où j’allais lui demander ce qui n’allait pas il prit brusquement la parole.
- Dîtes moi Mirénia, vous vivez bien seule? Comment avez-vous fait pour survivre ici si longtemps alors que vous vous douchez tous les matins au beau milieu de la plaine? N'avez-vous donc pas conscience des risques qui vous entourent? Vous, une femme seule, ouvrez la porte à un parfait inconnu, lui offrait votre argent en échange d'un service et vous enfermez dans le plus simple appareil dans un minuscule abri en bois sans que vous ne puissiez voir le danger aux alentours. Vous cumulez ! - Il avait dit cette dernière phrase sur un ton de reproche. - Un autre homme vous aurez rejoint dans cette minuscule cabine - lui dit-il abruptement en la fixant d'un regard où se mêler la colère, la froideur et l'inquiétude - Vous n'auriez rien pu faire Mirénia. Peut-être savez-vous vous défendre, je n'en sais rien, mais il aurait eu raison de vous...

Je baissais la tête comme prise en faute sous ce ton accusateur, je savais bien qu’il avait raison mais que pouvais je faire d’autre ? Payer un gardien, beaucoup trop cher. Retourner chez mes parents ; hors de question moi qui cherchais l’indépendance.  Je ne pouvais m’empêcher de frissoner en imaginant un homme me rejoindre dans la douche, c’était effrayant. Toutefois je du chasser l’image du voyageur lui-même entrant dans ma douche. Ce n’était pas le moment de penser à ce genre de chose.
Le regard de Barral était dur et froid, effrayant mais l’inquiètude que j’y lu me fis tout de même chaud au cœur.  Cependant je ne pouvais me laisser faire, justement il me croyait faible, certes je l’étais mais ce n’était pas non plus une raison pour me faire marcher sur les pieds. Oui je vivais dans de mauvaises conditions, et je demandais qu’à trouver des solutions mais donnez les moi parce que j’avais rien trouver jusque là. J’allais le lui dire quand il continua sur sa lancé. Sauf que cette fois ci il m’attrapa le poignet, et solidement le bougre, c’était à la limite de la douleur. Heureusement que nous n’étions pas arriver à notre destination.

- Je ne veux pas de vos excuses. Je veux que vous preniez garde à ce qui vous entoure. Ne croyez pas que c'est parce que je suis issu de Ruderoc que vous pouvez me faire pleinement confiance. Ce ne serait que folie. J'ai déjà commis certains actes dont vous me croirez peut-être incapable, mais je reste un homme Mirénia, avec des désirs, des pulsions animales. On ne sait jamais ce qu'il peut nous arriver...

Effectivement il était un homme mais ce n’était pas parce que j’étais une femme que je ne savais pas endurer.  Cette fois ci je ne baissais aucunement les yeux ou la tête et j’accrochais son regard avant de lui répondre avec toute la confiance que j’avais.

Comment ais-je fais pour survivre si longtemps je n’en sais rien en effet il aurait ^pu m’arriver mille malheurs depuis deux ans. J’aurais pu mourir de la main d’autrui, ou durant un incendi, ou bien d’une mauvaise chute en travaillant avec les animaux. La mort nous entoure, surtout lorsqu’on vit à Ruderoc. Bien sur que j’ai peur, je serai une femme inconsciente si je n’avais pas peur seulement voilà, il faut vivre. Je vous ai fais confiance, certes mais je n’ai pas non plus énormément le choix. Je vous ai un minimum observé depuis votre arrivé et vous avez passer la première phase de test, pas de regard louche, pas de geste brusque ou de tremblement, un regard qui ne fuit pas. Evidemment je ne vous connais pas mais je ne peux pas rester méfiante tout le temps et ne plus vivre.
En ce qui concerne la douche, que voulez vous que je fasse. Je vis toute seule personne ne peut me défendre, je n’ai pas trouver d’homme pour être mon brave chevalier, je n’ai pas les moyens de payer un garde du corps. Je sais même pas si j’aurais assez pour payer tous les frais du mois ! Si vous avez une solution dîtes la moi je n’attends que ça. Mais pour l’instant, j’essaye de vivre ma vie à mes risques et périls certes mais je ne veux pas être enfermée. Un jour vous verrez lorsque vous galoperez dans les plaines, vous redéfinirez le concept de liberté car vous n’aurez pas le même point de vue, je ne veux pas être privé de ça par la peur.


J’essayais de me libérer mais sans aucun succès, à mon grand regret.

Maintenant si vous voulez bien me lacher, vous seriez bien aimable. Vous les hommes vous ne savez démontrer que votre force et votre puissance, dominant ainsi les femmes. Cependant vous ne savez pas tout, et l’autre sexe peut aussi penser, aussi avoir des désirs, des envies… Mais il faut toujours trouver des moyens détourner pour les obtenirs, et ce n’est pas toujours facile. Nous ne sommes pas si faible que vous le pensiez.


Ma voix devint plus faible à la fin de ma phrase et mes yeux dérivèrent sur ses lèvres. Cependant il fallait que je me concentre parce que je défendais mes droits et mes valeurs.

Comme je vous l’ai déjà dis cela fais deux ans que je vis comme ça et depuis ma naissance que je vis à Ruderoc, on ne peut plus me changer. Je suis et resterai seule jusq’au jour ou quelqu’un rentrera dans ma vie. Mais pour l’instant, je vis comme je le sens, comme je peux. Car la vie ne vaut pas de ne pas être vécue. Alors allez y, crier moi dessus, gronder moi mais vous ne m’enlèverez pas ce en quoi je crois.


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Barral Warin
Barral Warin


∆ AVENTURES : 156

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MessageSujet: Re: La route se poursuit sans fin...   La route se poursuit sans fin... EmptyLun 25 Mai - 18:20


"La route se poursuit sans fin..."
Mirénia & Barral




Alors qu'elle avait finit par baisser les yeux lors de sa première tirade, un air fautif et coupable sur le visage, elle ne reproduit pas le geste lors de la seconde. Elle fixa son regard d'un vert d'eau dans ses iris marrons et répondit le plus calmement possible.

- Comment ais-je fais pour survivre si longtemps je n’en sais rien en effet il aurait pu m’arriver mille malheurs depuis deux ans. J’aurais pu mourir de la main d’autrui, ou durant un incendi, ou bien d’une mauvaise chute en travaillant avec les animaux. La mort nous entoure, surtout lorsqu’on vit à Ruderoc. Bien sur que j’ai peur, je serai une femme inconsciente si je n’avais pas peur seulement voilà, il faut vivre. Je vous ai fais confiance, certes mais je n’ai pas non plus énormément le choix. Je vous ai un minimum observé depuis votre arrivé et vous avez passer la première phase de test, pas de regard louche, pas de geste brusque ou de tremblement, un regard qui ne fuit pas. Evidemment je ne vous connais pas mais je ne peux pas rester méfiante tout le temps et ne plus vivre.
En ce qui concerne la douche, que voulez vous que je fasse. Je vis toute seule personne ne peut me défendre, je n’ai pas trouver d’homme pour être mon brave chevalier, je n’ai pas les moyens de payer un garde du corps. Je sais même pas si j’aurais assez pour payer tous les frais du mois ! Si vous avez une solution dîtes la moi je n’attends que ça. Mais pour l’instant, j’essaye de vivre ma vie à mes risques et périls certes mais je ne veux pas être enfermée. Un jour vous verrez lorsque vous galoperez dans les plaines, vous redéfinirez le concept de liberté car vous n’aurez pas le même point de vue, je ne veux pas être privé de ça par la peur.


Elle essaya de se libérer de l'emprise de Barral mais sans succès. Le jeune homme s'était figé et l'écoutait attentivement, son regard froid toujours posé sur elle. Elle avait du cran cette petite. Il se prenait à avoir du respect pour elle. Après tout elle dirigeait seule un haras, d'une poigne de fer. Mais elle semblait si frêle et fragile, ce n'était pas contre elle bien évidemment. Barral agissait ainsi non pas parce qu'il aimait exercer une domination sur Mirénia, mais simplement parce que les femmes étaient moins bien faites que les hommes. Elles étaient faibles, et même si elles se sentaient fortes, les hommes étaient encore plus forts qu'elle. Pas tous bien évidemment, mais la nature était ainsi faite.

- Maintenant si vous voulez bien me lacher, vous seriez bien aimable. Vous les hommes vous ne savez démontrer que votre force et votre puissance, dominant ainsi les femmes. Cependant vous ne savez pas tout, et l’autre sexe peut aussi penser, aussi avoir des désirs, des envies… Mais il faut toujours trouver des moyens détourner pour les obtenirs, et ce n’est pas toujours facile. Nous ne sommes pas si faible que vous le pensiez.

Barral haussa un sourcil, amusé par la témérité de la demoiselle. Pas si faible? Bien évidemment certains hommes se laissaient avoir par de belles jeunes femmes, ils se laissaient entourlouper, ils se faisaient avoir à cause d'un battement de cils, un sourire charmeur, une courbe sensuelle. C'est pour cette raison que Barral ne faisait pas confiance aux femmes. Elles étaient parfois si perfides et manipulatrices...

- Comme je vous l’ai déjà dis cela fais deux ans que je vis comme ça et depuis ma naissance que je vis à Ruderoc, on ne peut plus me changer. Je suis et resterai seule jusq’au jour ou quelqu’un rentrera dans ma vie. Mais pour l’instant, je vis comme je le sens, comme je peux. Car la vie ne vaut pas de ne pas être vécue. Alors allez y, crier moi dessus, gronder moi mais vous ne m’enlèverez pas ce en quoi je crois.

Les yeux toujours rivés sur elle, il lâcha son poignet sans ménagement et se remit en marche, regardant droit devant lui.

- Je ne m'énerverais pas. Pas encore une fois. Je ne suis qu'un inconnu dans votre vie. Pas votre père, ni votre frère et encore moins votre époux.

Il ajusta la courroie de son sac et se gratta la joue, où poussait une barbe dru et épaisse. Il lui faudrait bientôt la tailler, il ne pourrait pas arriver sur les côtes de Castel-Blanc avec une barbe mal rasée, sinon il serait refoulé.

- Vous êtes une femme imprévisible. - lui dit-il soudainement. - Et ne le prenez pas comme un compliment. Vous avez... Mon respect. - Il lâcha ce mot presqu'à regret, espérant qu'il ne se trompe pas sur son compte. - Ne le prenez pas mal, je ne veux pas que vous vous fourvoyez sur mon compte. Je ne veux pas vous ôter vos croyances et vos espoirs, je ne suis pas ce genre d'hommes.

Il voyait le marché d'où il était, et cela le soulagea quelque peu. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas passé autant de temps seul avec une femme. Avec une femme autre que sa mère ou sa soeur. Il les côtoyait rarement. Il avait envie de retrouver sa solitude et réfléchir un peu.

- Vous avez raison, vous devez garder votre liberté. J'ai la chance d'être un homme, la nature m'a pourvu d'attributs et d'une force plus grande que la votre mais je ne m'en sers pas pour assoir ma domination. Là où vous voyez les hommes vils, brutaux et assoiffés de pouvoir et de domination, je vois des femmes perfides et malfaisantes, prête à user de leur charme et de leur corps pour avoir tout ce dont elles désirent. - Il shoota dans un caillou, l'air bourru, l'envoyant rouler à plusieurs mètres. - Je sais pertinemment que tous ne sont pas pareils. J'en ai la preuve en voyant les hommes de Ruderoc, en me voyant. Peut-être me trouverez-vous imbu de moi-même, mais je pense être quelqu'un d'honnête. Du moins j'essaye de l'être.

Il ne parla pas pendant quelques minutes puis reprit la parole.

- Ce sont les rêves qui font de nous ce que nous sommes. Peut-être que si j'étais resté à Ruderoc je ne serais pas devenu ce type d'homme. Peut-être ne me serais-je préoccupé que de mes moutons. Peut-être aurais-je déjà une femme et des enfants. Je ne sais pas. Mais je suis fier de ce que je suis. Je ne regrette pas ce que je suis devenu. - Il haussa les épaules. - Faites simplement attention. Il serait regrettable que vous ne réalisiez pas vos rêves à cause de votre imprudence. Vous êtes plus faible que nous, et je ne dis pas ça avec méchanceté. C'est un fait, c'est tout.

Le marché était maintenant tout proche, Barral voyait les étals et les enfants courir en plein milieu. Il avait quelques pièces sur lui, peut-être pourrait-il aider Mirénia dans l'achat de vivres. Il se tourna vers elle.

- Bien. Que désirez-vous acheter?

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MessageSujet: Re: La route se poursuit sans fin...   La route se poursuit sans fin... EmptyLun 25 Mai - 19:37

PV : Barral
La route se poursuit sans fin… ~



La route se poursuit sans fin... 650970url

Lorsqu’il me lâcha le poignet je ne pus m’empêcher de le frotter comme pour enlever les dernières brides d’emprise qu’il avait eue sur moi. J’avais été blessé dans ma fierté mais il fallait que je reste forte.
- - Je ne m'énerverais pas. Pas encore une fois. Je ne suis qu'un inconnu dans votre vie. Pas votre père, ni votre frère et encore moins votre époux.

J’eus un pincement au cœur lorsqu’il prononça le dernier mot. Vu le ton où il l’avait dis, on avait l’impression que c’était un soulagement pour lui, comme si dans sa tête il se disait tant mieux. Heureusement que je ne suis pas lier à cette tête de mule de femme. Je ne savais pas pourquoi ça me faisait autant mal. Avais-je vraiment développé une forme de sentiment pour lui ? Mais qu’est ce que l’amour ? Etait ce que je ressentais pour cet homme de passage. Ou simplement un désir comme un autre. J’en doutais. Mais il ne fallait pas que ça aille plus loin, après tout il me considérait comme une inconnue, une femme sans défense et il partirait dès que Ténébreux et lui se serait lier et qu’il saura comment le monter.  Tout montrait qu’il ne fallait pas que je me lie à lui, il fallait que je fasse taire ce début de sentiment que je sentais naitre au fond de moi. J’étais fière de mon indépendance et même si je n’avais personne pour me protéger je n’allais pas tomber vulgairement amoureuse du premier venu. Aussi bien proportionné soit il.  

-  Vous êtes une femme imprévisible. - lui dit-il soudainement. - Et ne le prenez pas comme un compliment. Vous avez... Mon respect. - Il lâcha ce mot presqu'à regret, espérant qu'il ne se trompe pas sur son compte. - Ne le prenez pas mal, je ne veux pas que vous vous fourvoyez sur mon compte. Je ne veux pas vous ôter vos croyances et vos espoirs, je ne suis pas ce genre d'hommes.

Au moins j’avais son respect, je pouvais déjà être contente de ce fait. Il avait beau dire qu’il n’était pas ce genre d’homme mais ce n’était que des dires, ça ne changeait pas la nature profonde de l’homme et cela je ne pourrai le découvrir qu’au fil du temps… Si j’en avais assez pour ça. Mes croyances et mes rêves, c’était bien quelque chose que personne ne peut m’enlever, de toute façon. Je commençais à apercevoir le marché.

- Vous avez raison, vous devez garder votre liberté. J'ai la chance d'être un homme, la nature m'a pourvu d'attributs et d'une force plus grande que la votre mais je ne m'en sers pas pour assoir ma domination. Là où vous voyez les hommes vils, brutaux et assoiffés de pouvoir et de domination, je vois des femmes perfides et malfaisantes, prête à user de leur charme et de leur corps pour avoir tout ce dont elles désirent. - Il shoota dans un caillou, l'air bourru, l'envoyant rouler à plusieurs mètres. - Je sais pertinemment que tous ne sont pas pareils. J'en ai la preuve en voyant les hommes de Ruderoc, en me voyant. Peut-être me trouverez-vous imbu de moi-même, mais je pense être quelqu'un d'honnête. Du moins j'essaye de l'être.

J’hochais la tête. Il fallait dire que malgré son brusque accès d’il y a quelques minutes, il n’était pas aussi horrible que certains hommes que je croisais de temps à autre. Des brutes sanguinaires, qui ne pensaient qu’à boire et à batifoler dans les sombres recoins avec une pauvre femme qui ne pouvaient se défendre. Quand il parla des femmes j’eus honte de mon sexe. La plupart de ces femmes choisissaient la facilité au lieu de tout faire pour remonter la pente. De rebrousser les manches et de se mettre au travail. Bien sûr il fallait de tout pour faire un monde. Mais malgré ce fait c’était toujours dur de voir des femmes vendre leur corps, leur âme pour quelques sous … J’avais envie de leur donner quelques claques pour qu’elles se ressaisissent.

Ce sont les rêves qui font de nous ce que nous sommes. Peut-être que si j'étais resté à Ruderoc je ne serais pas devenu ce type d'homme. Peut-être ne me serais-je préoccupé que de mes moutons. Peut-être aurais-je déjà une femme et des enfants. Je ne sais pas. Mais je suis fier de ce que je suis. Je ne regrette pas ce que je suis devenu. - Il haussa les épaules. - Faites simplement attention. Il serait regrettable que vous ne réalisiez pas vos rêves à cause de votre imprudence. Vous êtes plus faible que nous, et je ne dis pas ça avec méchanceté. C'est un fait, c'est tout.

Je ne pus m’empêcher de rire en l’imaginant courir derrière un troupeau de mouton avec peut être un chien et derrière lui une petite maison avec un fils dans les bras de sa femme. Je m’étranglais lorsque je m’imaginais à la place de sa femme. Je secouais la tête pour enlever ces mauvaises pensées de ma tête. Il ne fallait pas que je tombe amoureuse de cet homme il ne fallait pas !

Je le regardais du coin de l’œil, on dirait qu’il s’inquiétait pour moi. Pourquoi ? Je ne suis qu’une femme parmi tant d’autre rencontré la veille, je ne méritais pas cet inquiétude.  Je commençais à avoir honte de mon comportement après tout, la peur et l’inquiétude pouvait nous faire faire des choses bizarres. Mais pourquoi ?

- Bien. Que désirez-vous acheter?

Je me rendis compte que nous étions arrivés. Déjà ?  Je n’avais pas vu le temps passé plonger dans mes pensées.  Je me fis bousculée par une jeune fille qui poursuivait des petits garçons. Surement ses frères vu la ressemblance. Elle s’arrêta dans sa course et s’excusa, je lui souris et lui dis qu’elle était pardonnée. Sans demander son reste, elle reprit la poursuite. Une jeune fille qui ne se laisse pas démonter devant les garçons. J’étais fière de cette petite qui  ne renonçait pas même si ses frères étaient plus rapides et plus forts. Pour moi elle était l’espoir de la nouvelle génération.

Je regardais un étalage à coté et vis quelques fruits.

Excusez-moi, monsieur Ferny  puis je avoir trois de vos belles pommes ? Je vous en prends une autre si vous me baissez le prix. Bien sûr je ferai la pub en ventant vos pommes. Et aux faite comment va votre femme sa grossesse se passe bien ?


Il me sourit puis me répondit.

-Je te fais confiance pour ça Mirenia. Grâce à toi la dernière fois j’ai vendu deux fois plus que d’habitude. Pour la peine je t’en offre deux autres une pour toi et une pour ton compagnon. Comme ça vous pourrez les manger sur la route.  D’ailleurs très beau jeune homme Miré, tu as eu le gros lot. En ce qui concerne Marny tout se passe pour le mieux, on attend notre fils dans le mois.

Je rougis comme une pivoine… Oh la la, qu’est ce que je pouvais répondre à ça. Je pris la poche de pommes ainsi que les deux offertes tout en payant, je grimaçais vu le peu de pièce que j’avais. J’en tendis une à Barral, sans le regarder, puis une fois qu’il l’eut prise, j’allais rapidement vers une autre étale. Je pris des patates, des carottes, des choux blancs, quelques œufs et deux belles miches de pains. Bien sûr à chaque fois je négociais comme la première fois, tout en mangeant la pomme.

Une fois la plupart des achats fais il ne me restait que quelque pièces juste assez pour acheter le foin chez Madame Driop.  Ce mois ci il va falloir que je me sers la ceinture…  Je me retournais vers Barral qui me suivait toujours, aucun mot ne fut échanger depuis ce moment gênant. Et je m’en voulus de ne pas avoir réfuté les propos du marchand de pomme.

Je m’assis sur un banc proche du marché, puis je séparais les denrées pour les donner à Barral, après tout il allait entreprendre un voyage pour moi je pouvais bien le nourrir un peu. C’était la moindre des choses.


– Tenez votre part. J’espère que vous aurez assez pour tenir quelques jours, je suis désolé de ne pas pouvoir vous offrir plus.  


Je regardais mes pieds jouer dans la poussière, cherchant le courage de lui parler du marchand.  Je le regardais enfin puis souris.

– Excusez les propos de Monsieur Ferny, il est pire qu’une femme en ce qui concerne les ragots. Je crois qu’il connait la vie de tout le monde. Il n’aurait pas du faire cette supposition à propos de nous deux. Après tout nous nous connaissons depuis hier.  Mais j’aurais du dire quelque chose pour lui dire qu’il se trompait, mais j’étais embarrassée. Pardonnez-moi, c’était inapproprié. Maintenant ils vont croire que nous sommes ensemble alors que vous n’êtes qu’un voyageur sans attache.


Je  m’en voulais, j’étais presque sur que je n’avais rien dis parce qu’au fond de moi j’aimais cette idée. Mais il ne fallait pas ! J’espérais qu’il n’allait pas m’en vouloir pour ceci. Quoique vu le ton qu’il avait employé à propos d’être mon conjoint, je ne pouvais  imaginer sa réaction c’est pourquoi je repris vite la parole ne lui laissant pas le temps de répondre.


– D’ailleurs, je me demandais une chose, pourquoi êtes-vous si inquiet à mon propos. Je ne suis qu’une femme rencontrer la veille, vous êtes mon client et je suis seulement celle qui vous vend un cheval. Malgré la course que je vous demande, je ne vois pas pourquoi vous vous intéressez à ma sécurité ou mon bonheur. Comme vous l’avez dis nous avons aucune relation proche. Vous n’êtes ni mon père, ni mon frère, ni mon conjoint…







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Barral Warin
Barral Warin


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MessageSujet: Re: La route se poursuit sans fin...   La route se poursuit sans fin... EmptyMar 26 Mai - 15:13


"La route se poursuit sans fin..."
Mirénia & Barral




Elle n'avait pipé mot durant le temps où Barral avait parlé, avançant lentement, sa cape rouge traînant sur le sol et laissant une trace dans la poussière. Il l'avait vu se frotter le poignet mais la culpabilité ne l'atteignait pas. Certes, peut-être y était-il allé un peu fort, mais si il n'avait pas fait ça elle ne l'aurait sans doute jamais écouté. Pourtant, en voyant un léger bleu se former il se pinça les lèvres. Il ne regrettait pas de s'être emporté, mais il n'avait sans doute pas mesurer sa force et lui avait serré un peu trop fort le poignet.

Il resta un peu en retrait alors qu'ils entraient dans le petit village, laissant Mirénia passer devant lui pour la suivre. Après tout, elle faisait en même temps ses courses, mieux valait la laisser se débrouiller. Elle devait mieux connaître ces marchands que lui. Une petite fille passa en courant et poussa la brune. Barral regarda la fillette s'excuser auprès de Mirénia, amusé. Ces gosses étaient terribles. Les garçons finirent par revenir et coururent autour de Barral, qui faisait office de bouclier et qui eu du mal à s'en défaire. Il ria et finit par attraper un garçonnet par le col de la chemise pour l'ôter de sa jambe à laquelle il s'était agrippé.

- Barral !

L'homme le leva à hauteur des yeux, reconnaissant le môme.

- Taïg ! Encore en train de se faire rosser par ta soeur? Attention sinon elle va finir par te botter le train.

Puis il reposa le gosse à terre avant de se tourner de nouveau vers Mirénia qui s'était dirigée vers vers un étal de fruits. Des pommes ! Barral les regarda avec envie. Il se voyait déjà en train de croquer dedans à pleine dent. Mais il lui faudrait plus que des pommes, le voyage serait long.

- Excusez-moi, monsieur Ferny puis je avoir trois de vos belles pommes ? Je vous en prends une autre si vous me baissez le prix. Bien sûr je ferai la pub en ventant vos pommes. Et aux faite comment va votre femme sa grossesse se passe bien ?

Il lui sourit et lança un regard à Barral qui haussa un sourcil. Mais le jeune homme détourna le regard pour regarder autour de lui. Il y avait un peu plus loin un étal avec de la viande. Il s'y dirigea pendant que Mirénia discutait avec le marchand et négocia pour acheter un pâté et de la viande séchée. Il lui fallait des protéines, sinon il ne tiendrait jamais le coup. Il avait là plusieurs morceaux de viandes, du porc, du mouton. Il les rangea dans son sac à dos et garda le pâté en main, il en donnerait un morceau à Mirénia pour s'excuser de sa conduite. Il retourna vers la jeune femme à l'étal de fruits et surprit la fin de la conversation.

... D’ailleurs très beau jeune homme Miré, tu as eu le gros lot. En ce qui concerne Marny tout se passe pour le mieux, on attend notre fils dans le mois.

Barral vit les joues de Mirénia prendre une jolie teinte rosée alors qu'elle se penchait pour prendre le sac et les pommes. Elle essayait de cacher sa gêne, il le remarqua lorsqu'elle lui donna sa pomme sans lui accorder un seul regard. Cela l'amusa, bien qu'il ne comprit pas la raison de sa gêne. Les ragots allaient bon train dans les petits villages, mieux valait tenter de reprendre les choses en main tout de suite. Il resta quelques secondes auprès de l'homme tendit que la jeune femme passait rapidement à un autre étal.

- J'ai peut-être l'allure d'un magnifique étalon mais pour le moment je ne suis qu'un simple cheval de labour monsieur. - Il rit et croqua dans sa pomme avant de repartir vers Mirénia.

Il mangeait sa pomme, la regardant acheter patates, carottes, choux blancs, œufs et miches de pains. Quelque chose lui disait que sa venue chez Mirénia ne resterait pas discrète, l'homme l'avait regardé avec un regard malicieux. * Finalement peut-être est-ce mieux ainsi * se dit-il en croquant une nouvelle fois dans sa pomme. * Au moins les étrangers penseront que Mirénia n'habite pas seule... * Il fut rassuré par cette pensée, et son odorat fut soudainement attiré par un fumet délicat qui se dégageait d'une petite tourte au fromage. Il laissa encore Mirénia seule, de toute manière elle se débrouillait très bien sans lui. Il s'approcha de la petite femme qui vendait ses tourtes, alléché par l'odeur. Après négociation, il réussit à en acheter deux petites ainsi qu'une tartelette à la fraise et rejoignit Mirénia qui se dirigeait vers un bac. Elle s'y assis et sépara alors les aliments en deux petits tas.

Tenez votre part. J’espère que vous aurez assez pour tenir quelques jours, je suis désolé de ne pas pouvoir vous offrir plus.

Elle regardait ses pieds jouer dans la poussière, mais se ressaisit le regarda en souriant tandis que Barral finissait sa pomme.

Excusez les propos de Monsieur Ferny, il est pire qu’une femme en ce qui concerne les ragots. Je crois qu’il connait la vie de tout le monde. Il n’aurait pas du faire cette supposition à propos de nous deux. Après tout nous nous connaissons depuis hier. Mais j’aurais du dire quelque chose pour lui dire qu’il se trompait, mais j’étais embarrassée. Pardonnez-moi, c’était inapproprié. Maintenant ils vont croire que nous sommes ensemble alors que vous n’êtes qu’un voyageur sans attache.  - Elle reprit immédiatement, ne lui laissant pas le temps de répondre. - D’ailleurs, je me demandais une chose, pourquoi êtes-vous si inquiet à mon propos. Je ne suis qu’une femme rencontrer la veille, vous êtes mon client et je suis seulement celle qui vous vend un cheval. Malgré la course que je vous demande, je ne vois pas pourquoi vous vous intéressez à ma sécurité ou mon bonheur. Comme vous l’avez dis nous avons aucune relation proche. Vous n’êtes ni mon père, ni mon frère, ni mon conjoint…

Barral se mit à rire doucement et sortit les deux tourtes au fromage sans se presser. Il en donna une à Mirénia puis sortit la petite tarte aux fraises. Il sortit son long couteau de chasse pour la scinder en deux parties égales et en fit glisser une vers la jeune femme.

- Tenez, je n'ai pas pu résister lorsque j'ai senti cette bonne odeur. Pour m'excuser de vous avoir tordu le poignet tout à l'heure. - Il mordit goulument dans la tarte sans la regarder, réfléchissant à ce qu'il allait dire ensuite. - Quant à Monsieur Ferny - Il haussa les épaules, absolument pas gêné et lui sourit, un air moqueur sur le visage. - Nous sommes dans un petit village, les ragots se propagent vite. N'y prêtez pas attention, moi-même je m'en désintéresse. Après tout, nous savons tous deux ce qu'il en est n'est-ce pas? C'est le principal... - Il avala une nouvelle bouchée. - Cela ne me gêne pas ne vous inquiétez pas. De toute manière à un moment donné il remarquera qu'il s'est trompé et tout rentrera dans l'ordre. Je ne prend pas garde à cela.

Il se lécha les doigts et entendit un peu avant de prendre son morceau de tarte à la fraise. Les yeux dans le vague, il pensait à la question de Mirénia qui le gênait quelque peu.

- Je pense que... Vous me rappelez ma soeur. - Lâcha-t-il presque à regret - Je suis quelqu'un de protecteur, vous êtes seule... Je ne veux pas qu'il vous arrive quelque chose même si je ne vous connais pas. Vous me semblez être quelqu'un de bien, je n'aimerai pas qu'il vous arrive quelque chose. Je me sentirais... - Il hésita. - Je ne sais pas comment l'expliquer. Peut-être coupable. Coupable de ne pas vous avoir averti des dangers. Coupable de ne pas vous aider. J'ai déjà parler à plusieurs personnes pendant mes périples qui ont finit par trouver la mort. Je ne les connaissais pas, je ne savais rien ou presque de leur vie, mais cela me rendait bizarre de les savoir mort. Je n'aimerai pas tenter l'expérience avec vous. Tout simplement. Mais je ne peux rien faire pour vous changer bien évidemment, mis à part vous mettre en garde.

Il prit sa tartelette et commença à la manger.

- Avez-vous encore besoin de moi ou vais-je pouvoir me mettre en route?
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